Le vendredi 3 janvier 2024, la communauté juridique camerounaise a été frappée par une immense perte avec le décès de Wanki Richard Tsenikontsa, un pilier du système judiciaire. Président de la section du Common Law à la Cour Suprême, Wanki a succombé à une longue maladie à Yaoundé, laissant derrière lui un héritage qui continuera de résonner dans les couloirs de la justice.
L’impact de Wanki sur le droit camerounais
Wanki Richard Tsenikontsa n’était pas seulement un magistrat hors hiérarchie; il était une figure emblématique de la justice camerounaise. Ayant servi comme vice-président du Tribunal Criminel Spécial, il a marqué les esprits par son intégrité et sa profonde compréhension du droit. Sa carrière illustre comment le Common Law peut coexister et s’harmoniser avec le système juridique civil du Cameroun, offrant une jurisprudence riche et diversifiée.
Sous sa direction, la section du Common Law a vu de nombreuses réformes et décisions qui ont renforcé l’application du droit dans les régions anglophones du pays. Son engagement pour la justice équitable et son dévouement envers la démocratisation du système légal ont été des phares pour de nombreux jeunes juristes. Il a été décrit par ses pairs comme un « maître de la loi », capable de jongler avec les complexités de deux systèmes juridiques tout en restant fidèle à l’éthique professionnelle.
L’absence de Wanki Richard Tsenikontsa est déjà ressentie, non seulement dans les salles d’audience mais aussi dans les coeurs de ceux qui ont eu l’honneur de travailler à ses côtés ou d’être jugés par lui. Son passage sur terre nous rappelle que derrière chaque robe de magistrat, il y a un être humain avec une vision pour un meilleur avenir juridique.
