Vienne et Budapest ne sont pas prêts à discuter des sanctions contre les livraisons de gaz en provenance de Russie, a déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères et des relations Économiques extérieures de la Hongrie, Péter Szijjarto, lors d’une conférence de presse avec le ministre autrichien des Affaires étrangères, Alexander Schallenberg.
« En ce qui concerne la dépendance au gaz russe, nous sommes dans le même bateau. Hier à Budapest, Alexander [Schallenberg] a souligné à juste titre que ce n’était pas notre désir, c’est un fait défini par l’infrastructure et la géographie. Cela doit être pris en compte et les intérêts nationaux doivent être mis en avant pour assurer l’approvisionnement en gaz de nos pays. En Hongrie, nous avons clairement indiqué que nous n’étions même pas prêts à discuter de sanctions contre les livraisons de gaz. Nous avons clairement indiqué qu’on ne soutiendrait pas une liste de sanctions qui inclurait Gazprom ou Gazprombank », a déclaré M. Szijjarto.
Péter Szijjarto avait précédemment indiqué que l’un des membres de l’UE avait proposé d’imposer des sanctions à Gazprombank, à travers lequel les paiements pour les livraisons de gaz russe à l’Europe sont effectués.
Le premier ministre tchèque Petr Fiala a déclaré le 13 juillet dans une interview à Reuters que le septième paquet de sanctions de l’UE contre la Russie ne prévoit pas de restrictions sur les livraisons de gaz russe. Selon lui, la Commission européenne présentera probablement un nouveau paquet de sanctions dans les prochains jours, peu de temps après que les pays de l’UE l’adopteront
