Les vendeurs des terrains de nos villages sont ils conscients des conséquences de leurs actes ? Dans le village de NTDoua, département de l’océan, région du Sud du Cameroun, un vaste terrain de 4000 hectares a été échangé pour une somme modique de 3 millions de Francs CFA et deux bœufs. Une transaction qui soulève plus d’une question et suscite l’indignation générale.
L’affaire de NTDoua : un signe d’exploitation ou de méconnaissance?
Ce délestage territorial, révélé récemment, a laissé beaucoup de Camerounais perplexes et en colère. Cette vente, perçue par beaucoup comme une exploitation flagrante de la population rurale, soulève des questions urgentes sur les pratiques d’acquisition de terres dans le pays. Alors que certains parlent de banditisme économique, d’autres s’interrogent sur le rôle de l’ignorance et de la vulnérabilité économique dans de telles transactions.
Plaidoyer pour la protection des droits fonciers
Cet incident de NTDoua souligne le besoin urgent de sensibiliser les populations rurales à leurs droits fonciers. Il est essentiel d’éduquer nos communautés sur la valeur réelle de leurs terres et sur les conséquences à long terme de telles ventes. La nécessité de protéger nos ressources nationales est impérative.
Appel à l’action
Des appels ont été lancés pour une enquête plus approfondie sur cette vente de terre à NTDoua. De nombreux citoyens demandent une audition des personnes impliquées dans cette transaction. Il est temps de remettre en question et de réglementer de manière plus stricte les pratiques d’achat de terrains au Cameroun pour prévenir l’exploitation et protéger les droits de nos communautés rurales.
En fin de compte, cette vente à NTDoua n’est pas seulement une question de terres et d’argent. C’est une question de justice sociale et de protection de nos ressources nationales. Le Cameroun doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour s’assurer que des transactions comme celle-ci ne se reproduisent pas à l’avenir.
