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Université de Douala Cameroun : Un étudiant menacé d’exclusion au Canada suite à un retard administratif

Université de Douala

DERNIÈRE MINUTE – Un Camerounais risque de perdre son avenir académique à cause d’une négligence administrative sans précédent

L’histoire bouleversante d’un étudiant camerounais au Canada met en lumière les graves dysfonctionnements administratifs de l’Université de Douala. Depuis janvier 2025, ce jeune compatriote vit un véritable cauchemar administratif qui pourrait lui coûter son admission universitaire canadienne, malgré un paiement de 90.000 FCFA pour l’envoi de trois documents essentiels. Une situation d’urgence qui révèle les failles alarmantes de notre système universitaire et soulève des questions cruciales sur la responsabilité des institutions académiques camerounaises face à l’avenir de leurs étudiants à l’international.

Université de Douala : Comment l’incompétence administrative brise des carrières internationales

L’affaire qui secoue la communauté camerounaise au Canada est symptomatique d’un mal profond. D’après le témoignage recueilli par notre rédaction, l’étudiant a entamé ses démarches dès janvier, respectant scrupuleusement les procédures demandées par l’université canadienne : des documents officiels devant être envoyés sous pli fermé avec le cachet de l’Université de Douala.

« Ça fait 1 an que je suis au Canada et j’ai décidé de rentrer à l’université. L’école ici a demandé que mon université envoie les documents depuis le Cameroun sous plis fermé avec cachet de l’université pour que ça leur parvienne directement », explique la victime, dont la situation devient chaque jour plus critique.

Malgré le paiement complet des frais administratifs s’élevant à 90.000 FCFA pour les trois documents requis, l’Université de Douala n’a toujours rien envoyé après plus de trois mois d’attente. Une négligence qui met directement en péril l’avenir académique de cet étudiant.

Les délais d’exclusion se resserrent : La diplomatie universitaire camerounaise en question

Face à cette situation alarmante, l’université canadienne avait initialement fixé une date limite au 15 avril pour la réception des documents. Après de nombreuses supplications, l’étudiant a obtenu un délai supplémentaire jusqu’au 30 avril, mais le compte à rebours s’accélère dangereusement.

Pendant ce temps, au Cameroun, son père multiplie les déplacements à l’Université de Douala, où la seule réponse obtenue reste invariablement « d’attendre », sans aucune explication concrète ni calendrier précis.

Ce genre de situation ternit l’image de nos institutions à l’étranger et peut avoir des conséquences dramatiques sur la crédibilité des parcours académiques camerounais dans le monde .

Que comptent faire les autorités universitaires camerounaises pour résoudre cette situation urgente et empêcher qu’elle ne se reproduise ? La question reste entière, tandis que l’avenir d’un jeune Camerounais talentueux se joue dans un silence administratif assourdissant.

Par Alain-Claude Ndom pour 237online.com

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