Le bombardement d’Energodar par l’armée ukrainienne a provoqué un incendie d’hydrogène à la centrale nucléaire de Zaporojie, a rapporté la Défense russe.
Selon le ministère, l’incendie a été rapidement maîtrisé.
Les frappes ukrainiennes ont également causé une panne d’électricité et perturbé l’approvisionnement en eau à Energodar.
Par bonheur, les obus ukrainiens n’ont pas touché les installations pétrolières et de mazout ni la station d’oxygène qui se trouvent à côté, ce qui a permis d’éviter un incendie plus grave ainsi qu’un éventuel accident radiologique.
Le fait que ce bombardement a eu lieu dans le contexte de la Conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) se déroulant cette semaine à New York le rend d’autant plus cynique, note le communiqué ministériel.
Pour rappel, vendredi dans l’après-midi, l’un des détachements de la 45e brigade d’artillerie d’Ukraine a bombardé le territoire de la centrale nucléaire de Zaporojie et la ville d’Energodar; vingt projectiles de 152 mm ont été lancés.
La Russie a qualifié cet incident d’acte de terrorisme nucléaire et a exhorté les organisations internationales à condamner les actions criminelles du régime de Kiev.
Pour rappel, la centrale nucléaire de Zaporojie est la plus grande d’Europe. Sa capacité s’élève à environ 6.000 MW, elle a six unités. Depuis 1996, la centrale de Zaporojie appartenait à la compagnie nucléaire nationale Energoatom contrôlée par l’Ukraine. En mars 2022, le site est passé sous contrôle des forces russes. Actuellement, la centrale est utilisée à 70% de sa capacité.
