François Druel de l??université d??Angers était face aux membres de l??Association camerounaise des journalistes scientifiques hier à Yaoundé. C??est la bibliothèque de l??Institut africain d??informatique (IAI) qui a servi de cadre à cette 8e édition du Café science de l??Association camerounaise des journalistes scientifiques (SCILIFE). Cette fois, le scientifique invité était François Druel, enseignant et chercheur à l??université d??Angers en France, de passage
au Cameroun à la faveur d??un partenariat entre son université et l??IAI. D??entrée de jeu, François Druel s??est attardé sur l??importance de la divulgation de l??information scientifique pour le développement. Le journaliste se doit, à son avis, de transformer l??information brute issue de la recherche pour la faire comprendre au public car c??est par la base que la science va se développer, a-t-il déclaré. Puis, il a abordé le livre intitulé « La méthode Google », qu??il a traduit récemment de l??américain. Dans ce livre, l??auteur, James Harley, aborde en plus de la méthode, l??application des règles de cette méthode à certains facteurs économiques. Ainsi, le chercheur a énuméré les leçons de ce livre dont l??une est que désormais, Internet sera au service des gens et non plus seulement des journalistes et entreprises. D??où la nécessité des médias de mieux se responsabiliser pour se distinguer des blogs, s??ils ne veulent pas être supplantés. Sur la question du droit d??auteur, le chercheur s??est voulu clair : « Il est illusoire de chercher à gérer son droit d??auteur, mais il vaut mieux chercher le foisonnement », a-t-il lancé. Selon Christophe Mvondo, président de la SCILIFE, son association est née en avril 2006. Elle a pour mission de promouvoir la pratique du journalisme et de la communication scientifiques visant la vulgarisation des résultats de la recherche. D??où la création du café science a été lancé. Elle permet tous les mois à un scientifique d??entretenir les membres sur ses activités.
Hugues Marcel TCHOUA, CT
