Depuis deux ans, nous n’avons pas eu l’occasion de fêter, de 8 mars dans la ville de Kribi, à cause de la pandémie à Covid 19. Heureusement, le Covid a baissé et le gouvernement nous a permis de fêter cette année. C’est ça la particularité.
Ici à Kribi, nous avons un Délégué de la Femme qui est dynamique. En plus, pour l’égalité Homme-femme, nous allons nous attelées pour qu’elle soit effective. La femme aujourd’hui peut tout faire, elle est à la hauteur de tout ce que l’homme peut faire.
Martine Dingo, Délégué départementale Minproff de l’Océan : Une réussite dans l’ensemble
Je me suis battue pour que cette fête connaisse une réussite après le stop Covid. Les femmes étaient endormies, il fallait donc penser à un espace qui permettrait aux femmes de sortir de cette léthargie, pour mieux s’exprimer en ce 8 mars. Il y a eu le Festival Talents de Femmes (FESTAF), la marche sportive et des compétitions artistiques et sportives comme le handball. Vous avez vu l’engagement des femmes, c’est une réussite dans l’ensemble.
Sophie Ngoue, présidente de l’Association des Femmes du Port Autonome de Kribi (AFPAK) : Mettre les femmes en mouvements
On a connu une grande effervescence dans les différentes activités cette année. Les femmes se sont données particulièrement, aussi bien dans les activités qui ont montré les talents, que celles des activités sportives, aussi bien à la marche qu’à cette compétition de handball. L’Association des Femmes du Port Autonome de Kribi est fière d’avoir mis les femmes en mouvements. Et comme nous l’avons dit, la ville de Kribi qui pour certains est une ville de vacances, est une ville qui présente pourtant cette particularité que celles qui travaillent ici n’ont que le sport après pour compléter leurs journées de travail souvent pleines. Quand on s’installe ici, on va à la plage tous les soirs. Mais après deux ou trois ans, on se fatigue, et il ne reste que le sport à pratiquer, parce que nous n’avons ni salle de cinéma, ni autres comme ailleurs.