Dans un discours chargé d’émotion ce dimanche 16 mars, Paul Kagame a lancé des accusations frontales contre les puissances occidentales, bouleversant l’échiquier diplomatique régional. Face à une audience captivée, le président rwandais a dévoilé ce qu’il considère comme une stratégie délibérée pour maintenir son pays sous tutelle, appelant ses concitoyens à se préparer à traverser une période d’adversité.
Un président qui démasque le « double jeu » des partenaires internationaux
« Notre histoire est complexe. Ceux que vous considérez comme partenaires donnent souvent d’une main tout en emportant de l’autre. Leur but est de vous garder sous leur contrôle, en empêchant tout progrès. » Ces mots cinglants de Kagame révèlent une profonde désillusion envers des alliés d’hier, aujourd’hui perçus comme des freins au développement souverain du Rwanda.
Le chef d’État, visiblement marqué par ce qu’il considère comme une trahison, pointe du doigt l’hypocrisie d’un système international qui offre des aides et des partenariats tout en imposant des sanctions et des restrictions. Cette dualité illustre parfaitement les contradictions d’une diplomatie occidentale oscillant entre soutien affiché et obstruction voilée.
L’ombre de Thérèse Kayikwamba Wagner dans la rupture diplomatique
Derrière cette détérioration des relations avec l’Occident se profilerait une figure particulière : Thérèse Kayikwamba Wagner. D’après plusieurs sources proches du dossier, cette intellectuelle polyglotte, formée à Harvard et maîtrisant parfaitement le français, l’anglais et l’allemand, aurait joué un rôle déterminant dans le changement d’attitude des chancelleries occidentales envers Kigali.
Kagame semble convaincu que cette influence, exercée grâce à des compétences linguistiques et culturelles exceptionnelles, a contribué à isoler diplomatiquement son régime. Une situation qui illustre comment le soft power et l’intelligence stratégique peuvent parfois s’avérer plus efficaces que les pressions économiques ou militaires.
Un avertissement solennel au peuple rwandais face aux défis à venir
« Funga mukanda » (Serrez la ceinture) : cet appel à l’austérité lancé par Kagame témoigne de sa préparation à un avenir incertain. Le président rwandais ne cache pas à son peuple les difficultés économiques qui s’annoncent, conséquences directes des sanctions internationales.
La faim, les difficultés économiques et l’impact des sanctions vont frapper durement la population rwandaise selon le président, qui semble désormais prêt à naviguer seul, loin des influences occidentales qu’il juge néfastes. Cette posture d’indépendance forcée pourrait redessiner profondément les alliances régionales et internationales dans les mois à venir.
À l’heure où plusieurs nations africaines questionnent leurs relations avec les anciennes puissances coloniales, cette prise de position de Kagame résonne comme un avertissement sur les limites d’une coopération internationale que beaucoup jugent déséquilibrée et conditionnée.
