Au cœur du récent sommet Russie-Afrique, présidé par Vladimir Poutine, du jeudi 27 juillet au vendredi 28 juillet 2023 à Saint-Pétersbourg, un détail a attiré l’attention. Sur la photo de clôture, Sassou Nguesso de la République du Congo, Macky Sall du Sénégal, Azali Assoumani des Comores, Moussa Faki du Tchad et Umaro Embalo de la Guinée-Bissau ont évité de s’afficher avec leurs homologues du Mali, du Burkina Faso, de la Guinée et du Soudan, tous militaires devenus dirigeants. Cette controverse, relayée sur 237online.com, soulève des questions historiques et politiques cruciales.
De Washington à De Gaulle: Les militaires, des bâtisseurs de nations?
Ces dirigeants semblent oublier que de nombreux leaders mondiaux étaient des militaires. De George Washington, premier président des USA et chef d’État-major de l’armée, à Charles De Gaulle, général de l’armée française et bâtisseur de la nation, l’histoire démontre que l’uniforme n’est pas incompatible avec la vision politique. Mao Zedong, fondateur de la République de Chine, ou Jerry Rawlings, qui a stabilisé le Ghana, étaient également des militaires.
La perspective camerounaise: Une nuance nécessaire
Au Cameroun, cette question est aussi débattue. Devons-nous condamner systématiquement les leaders militaires, ou chaque situation mérite-t-elle d’être évaluée individuellement ? Sur 237online.com, nous explorons cette problématique, en tenant compte de l’histoire, de la légitimité et de la perception internationale.
Conclusion: Vers une compréhension plus profonde
En fin de compte, il semble que les présidents qui refusent l’image des militaires soient davantage guidés par des slogans que par une véritable compréhension de l’histoire. Cette attitude simpliste est-elle le reflet d’une influence de l’élite occidentale, ou y a-t-il une vérité plus profonde à découvrir ? Une réflexion plus nuancée est nécessaire, en respectant la complexité des dynamiques de pouvoir en Afrique.