La sextape supposée du sous-préfet de Garoua-Boulaï fait grand bruit au Cameroun depuis ce lundi. Accusé d’être l’acteur principal de la vidéo, Jean Patrick Abena dénonce fermement un « funeste montage » destiné à nuire à sa réputation.
Une vidéo compromettante qui circule sur les réseaux
Depuis les premières heures de ce 24 octobre, une vidéo explicite circule sur les réseaux sociaux camerounais. On y voit un homme nu en train de se masturber devant sa webcam.
L’individu filmé a rapidement été identifié par les internautes comme étant Jean Patrick Abena, le sous-préfet de l’arrondissement de Garoua-Boulaï dans la région de l’Est. Une rumeur qui s’est propagée comme une traînée de poudre.
Le sous-préfet clame son innocence
Face à la polémique grandissante, le principal intéressé est sorti de son silence dans un communiqué. Jean Patrick Abena dément catégoriquement être l’auteur de cette vidéo compromettante.
Il dénonce « un funeste montage facial » orchestré selon lui par « un cybercriminel » basé au Bénin, dans le but précis de « ternir [son] image ». Le sous-préfet se dit victime d’une vengeance commanditée par des tierces personnes jalouses de sa carrière.
Vers des poursuites judiciaires contre les diffamateurs
S’estimant diffamé par ce montage vidéo mensonger, le sous-préfet de Garoua-Boulaï entend donner une suite judiciaire à cette affaire. Il se réserve le droit de poursuivre le ou les auteurs de ce « chantage » visant à lui extorquer de l’argent.
Une chose est sûre : cette rocambolesque affaire de sextape présumée est loin d’avoir livré tous ses secrets. L’enquête s’annonce complexe pour démêler le vrai du faux.