Appartenances tribales au Cameroun : La théorie polémique de Dieudonné Essomba

Dieudonné Essomba

Dans un débat récent sur Facebook, le consultant de Vision 4, Dieudonné Essomba, a ébranlé la communauté en ligne avec ses propos controversés concernant les grandes villes du Cameroun. Selon lui, malgré leur cosmopolitisme apparent, ces villes appartiendraient à des groupes ethniques spécifiques.

Les villes du Cameroun et leurs appartenances tribales selon Essomba

Essomba, fidèle à sa théorie du fédéralisme par groupes de communautés, a affirmé que certaines des plus grandes villes du Cameroun, telles que Yaoundé, Douala et Ebolowa, appartiennent à des groupes ethniques précis. Son analyse détaillée, rapportée par Actu Cameroun le 19 mai 2023, a suscité une réaction considérable sur 237online.com.

« Yaoundé est le village des Ewondo. Douala est le village des Sawa. Ebolowa est le village des Fang-Bulu. Limbe et Buea sont les villages des Bakweri et Soppo. Bamenda est le village des Mankon. Bafoussam est le village des Feussap, Baleng et Bamoungoum. Bertoua est le village des Baya. Ngaoundéré est le village des Mboum et Peul. Garoua est le village des Fali. Maroua est le village des Gisiga« , a déclaré Essomba.

Ces déclarations ont suscité un débat intense, avec des questions sur la raison pour laquelle seuls les habitants autochtones des trois premières villes semblent exprimer des plaintes et de l’hostilité envers la présence d’autres communautés.

L’Unité Nationale au cœur du débat

Cette discussion intervient à un moment critique, juste avant la célébration du 20 mai, la fête nationale de l’unité du Cameroun. Le gouvernement camerounais a encouragé l’intégration nationale et le mélange des communautés, une position réaffirmée par Paul Atanga Nji.

La théorie de Dieudonné Essomba met en évidence la tension croissante entre la diversité culturelle du Cameroun et la nécessité d’une unité nationale. Alors que certains soutiennent le besoin de reconnaissance des différents groupes ethniques, d’autres craignent que cette vision n’encourage la stigmatisation et le repli identitaire.

Il reste à voir comment ces débats continueront à façonner l’identité et l’unité nationale du Cameroun à l’avenir.

Ebot Etoundi / 237online.com

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