Les organisateurs du Festival des musiques camerounaises (Fesmuc) entendent participer à l’éclosion de nouveaux talents sous l’encadrement des artistes confirmés au niveau national et international.
Trois lieux pour célébrer la musique « Vert-Rouge-Jaune » du 27 au 28 octobre prochains à Douala, la principale place économique du Cameroun et de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale qui compte six pays. 237online.com Il s’agit du restaurant La Mandarine, la salle des fêtes d’Akwa et le Douala Bercy. Des prolongations sous forme d’after-party seront organisées dans les nightclub et cabarets, qui servent généralement d’étrier pour les jeunes pousses de la musique camerounaise. Au cœur du Fesmuc, tous les rythmes musicaux du terroir. Le Makossa, le Bikutsi, le Magambeu et bien d’autres seront sur la scène. Ces rythmes étaient au cœur de l’histoire de la musique africaine explique Sylva Ebelle, l’un des membres du comité d’organisation. Et d’ajouter que « la musique camerounaise fut pendant longtemps la vitrine du Cameroun tant sur le continent africain qu’européen ». Il est donc question pour le Fesmuc de redorer le blason de ce pan de la culture nationale, soulignent les organisateurs. Le Fesmuc offrira une plateforme d’expression, de valorisation et de développement des œuvres artistiques issue du patrimoine musical. À l’occasion, des scènes seront offertes aux jeunes artistes talentueux et émergents. Il est aussi annoncé des causeries éducatives, échanges culturels avec les différents acteurs de l’industrie musicale du Cameroun. A côté des sonorités dites modernes, des exhibitions des danses traditionnelles et les concerts in et off mettront les artistes en spectacle. Le but étant aussi de leur permettre de vulgariser leurs produits musicaux. « Le Cameroun de demain » Pour rassurer les potentiels visiteurs, les organisateurs annoncent la présence des voix d’or nationales. Dans la liste des artistes invités, se trouve Petit Pays qui annonce aussi la sortie de son prochain album intitulé « Peur dans la cité ». Figurent aussi Ben Decca, Narcisse Pryze, Nicole Mara, Passy la Noblesse, Afo Akom, Isnebo, le Groupe Tizeu et le jeune talent confirmé Dynastie Le Tigre. Ces artistes partageront leurs expériences tant dans les causeries et échanges que sur les scènes. L’évènement qui entend célébrer en sa manière les musiques camerounaises est un projet porté par l’association « Le Cameroun de demain ». Les buts de cette association visent à développer les potentialités de la jeunesse par l’organisation d’activités en direction de cette franche de la population. Dans cet élan de promotion des musiques du terroir, l’association Le Cameroun de demain se veut un « Cameroun culturel en miniature ». C’est pourquoi, il est développé des espaces de rassemblement, d’exhibition et valorisation de la culture en général et de la musique en particulier. Tout en étant un trait d’union qui rapproche les Camerounais de leur culture et de leur musique, les organisateurs veulent aussi faire du Fesmuc, un moyen de mobilisation des ressources financières pour appuyer les activités et les missions de l’association. L’objectif final étant de donner un cadre d’épanouissement à la jeunesse camerounaise.
Pierre Nka
