ONU: Paul Biya en tête-à-tête avec Ban Ki-moon, à l'issue d'un sommet historique

Le président Paul Biya a pris part aux travaux d??un bout à l??autre. Une participation très importante, deux sujets préoccupants et de portée planétaire et un acteur totalement inédit. Telles sont les faits caractéristiques de cette 64è assemblée générale des Nations Unies. Au point que les échanges sur la nécessaire réforme de l??organisation sont presque passés au second plan. Le débat général à l??occasion de la 64è session de l??assemblée générale des Nations Unies s??est terminé hier au siège de l??organisation mondiale à New York, aux Etats-Unis. Arrivé

dans la grande cité américaine le dimanche 20 septembre dernier en compagnie de la première dame, Chantal Biya, le chef de l??Etat a pris part aux travaux d??un bout à l??autre. Plus de cent chefs d??Etat et de gouvernement ont fait le déplacement de New York. Pour le Camerounais Jean Victor Nkolo, porte-parole du président de cette 64è assemblée générale, Dr Ali Triki de Libye, « c??est la plus forte participation de ces dernières années ». Deux sujets phares figuraient à l??ordre du jour de cette session. D??abord les changements climatiques et leurs corollaires que sont la désertification et la famine. Ce thème a fait l??objet d??un sommet de haut niveau toute la journée du 22 septembre 2009. Nombre de dirigeants du monde sont ainsi montés à la tribune pour indiquer des pistes qu??il convient maintenant d??emprunter en urgence sinon en catastrophe. Perspicace dans son analyse des situations, Paul Biya avait déjà souligné l??urgence d??agir en ?? 2007 pour la sauvegarde de la planète terre. Aujourd??hui, les données scientifiques indiquent que le danger qui pèse sur la planète est tel que l??on court à la catastrophe. Les leaders des pays les plus riches, Barack Obama, Nicolas Sarkozy, Angela Merkel ; ou des pays en développement comme Evo Morales, rivalisent de propositions. Mais chacun entend garder assez de ressources, en interne, pour faire face à l??autre monstre du moment, la crise financière internationale. Cette crise financière internationale a occupé le devant de la scène des Nations Unies. Autant les pays riches ont réaffirmé leur détermination à mettre les ressources nécessaires pour relancer l??économie du monde, autant les pays en développement ont souligné qu??ils payaient un lourd tribut dans une affaire dont ils ne sont en rien responsables. Au moins, les appels à repenser l??économie mondiale et surtout sa finance devenue folle ne peuvent plus être écoutés d??une oreille distraite. Même les tenants du libéralisme pur et dur affirment haut et fort la nécessité d??encadrer voire de contrôler certaines activités. Et, dans le sillage de cette assemblée générale, les nations les plus riches et les pays émergents se sont retrouvés à Pittsburgh. Cette rencontre du G-20 avait pour objectif d??arrêter les grandes lignes des mesures qui vont aider à sortir le monde de la récession dans laquelle la crise économique mondiale l??a plongé. Restait l??attraction de cette session de l??ONU : la présence de Barack Obama, premier président noir des Etats Unis d??Amérique. Elu président des Etats-Unis, l??homme a tout de suite pris sa place, la première, dans les affaires internationales. Son art de la communication, la qualité de son discours et son sens du contact ont fait de lui le leader naturel dont on attend avec impatience les avis. Son premier discours à la tribune des Nations Unies a ainsi été écouté par l??auguste auditoire avec la plus grande attention. Aujourd??hui que chacun des leaders de la planète a décliné sa vision du monde, les travaux de la 64è assemblée générale de l??ONU ne sont pour autant pas terminés. Avec la solennité en moins certes, les plénipotentiaires des 192 Etats membres poursuivent les débats. En plénière ou en comité, les travaux vont accoucher, d??ici à septembre 2010, de nombreuses résolutions et déclarations moins médiatiques que celles du Conseil de Sécurité mais tout aussi marquantes dans la marche du monde.R. D. LEBOGO NDONGO, CT

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