Le Courant patriotique libre (CPL) qui représente les intérêts de la majorité des chrétiens libanais, n’entend pas rompre l’alliance politique créée en 2006 avec le parti chiite Hezbollah, a déclaré dimanche son leader Gebran Bassil, qui est à la tête du plus grand groupe chrétien au parlement.
Il a également signalé que le parti des Forces libanaises (FL), qui est le principal détracteur du Hezbollah, tente de saper la position du CPL, tandis que son dirigeant, Samir Geagea, reste un instrument des acteus extérieurs, dont l’Amérique et Israël, tout au long de sa carrière politique.
Toutefois, Gebran Bassil a souligné que son parti exigeait du Hezbollah des mesures à prendre en vue de construire au Liban un État civil laïc, une armée forte, une économie productive et une politique étrangère indépendante.
Le 27 décembre, le ministre de l’Intérieur Bassam Mawlavi avait signé un décret selon lequel les élections au parlement monocaméral auraient lieu le 15 mai 2022. Le 19 décembre dernier, lors d’une rencontre avec le secrétaire général de l’ONU António Guterres, le président de la République Michel Aoun avait promis que « les prochaines élections seraient transparentes et honnêtes, reflétant la véritable volonté des Libanais ». Le chef d’État a également dit qu’il saluerait une éventuelle présence des représentants de l’ONU en qualité d’observateurs lors des éléctions.
