Joseph Le, ministre de la Fonction Publique et de la reforme administrative annonce tout fièrement par un laconique message sur les réseaux sociaux qu’il a traité 1624 dossiers d’intégration des enseignants en moins en quelques jours seulement.
Ainsi donc, ces dossiers pouvaient être traités en si peu de temps ? Question légitime. Pourquoi avoir attendu » énerver » la colère des enseignants pour enfin se mettre à la tâche ? Le ministre annonçait il y’a quelques jours avoir doté son département ministériel d’équipements de reprographie pour les process d’intégration.
Qu’attendait-il avant ? Une chose est sûre et certaine, au ministère de la Fonction Publique et de la réforme administrative, tout était fait pour que » rien n’avance ». Les conséquences sont là : Un mouvement de colère qui se généralise.
Un climat social surchauffé. Le chef de l’Etat doit tout simplement tirer les conséquences de cette inertie au Minfopra.