Les principales décisions du Sommet de Paris

-Architecture africaine de paix et de sécurité : formation par la France de 20.000 soldats africains par an pendant cinq ans ; mise à disposition de conseillers politico-militaires à la CEDEAO et à la CEEAC ; aide à la rédaction de « Livres blancs ».-Capacité africaine de réaction immédiate aux crises (CARIC) : appui français à la création d’un état-major projetable (conception et équipement) ; conseil sur la mutualisation des capacités aériennes.
-Dissémination des armes : appel à la ratification du traité sur le commerce des armes par les pays africains.
-Trafic de drogue en Afrique de l’Ouest : débat de haut niveau au Conseil de sécurité ; réunion de chefs d’Etat et de gouvernement en 2014 (dans le cadre du G8).
-Sécurisation des frontières : soutien aux initiatives bilatérales (Mali-Niger : patrouilles mixtes, renseignement) ou multilatérales en cours.
-Sécurité maritime dans le golfe de Guinée : création d’un collège de formation sur l’action de l’Etat en mer en Afrique ; soutien à la mise en œuvre de la déclaration de Yaoundé.
-Terrorisme : en France, réflexion lancée sur la mise en place d’une stratégie nationale de prévention de la radicalisation (instruction donnée au Premier ministre) ; en Afrique soutien à la lutte pour le contrôle des flux financiers du terrorisme (mobilisation nécessaire de l’ONU, d’Interpol, du GAFI).

??? Partenariat économique et développement
-Favoriser les investissements : mobilisation de 15 milliards d’euros de garanties COFACE pour l’Afrique pour les cinq ans à venir ; mobilisation de l’enveloppe des prêts du Trésor (RPE) pour financer des projets d’infrastructures et du Fonds d’études (FASEP).
-Favoriser les échanges : objectif du doublement des échanges franco-africains d’ici 2020.
-Favoriser les flux humains : création d’une fondation franco-africaine pour la croissance.
-Favoriser les échanges intellectuels : programme de dialogue, rencontres, séminaires, associant partenaires publics et privés ; organisation d’une réunion annuelle des ministres de l’Economie et d’un forum d’affaires.
-Favoriser la transparence des contrats et la responsabilité sociale et environnementale des entreprises.
-Contribuer au financement du développement : près de 20 milliards d’euros de financement AFD pour l’Afrique sur cinq ans (2e contributeur bilatéral après les Etats-Unis).
-Mettre l’accent sur la santé : 1,08 milliard d’euros pour la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme pour les trois prochaines années (via le Fonds Mondial). S’y ajoutent des financements innovants : taxe sur les billets d’avion (UNITAID) et taxe sur les transactions financières (qui cette année ira financer des centres de santé dans le Sahel).
-Agriculture : doublement d’ici 2015 de l’aide française à l’agriculture familiale (soit 400 millions d’euros de nouveaux concours chaque année).

??? Changement climatique
-Alliance « euro-africaine » pour un accord ambitieux en 2015 : accord universel contraignant permettant de rester en dessous de deux degrés.
-Engagement sur la nécessité d’améliorer l’accès à l’énergie durable pour tous : en soutenant l’initiative « énergie durable pour tous » du secrétaire général des Nations unies (SE 4 ALL).
-Engagement sur l’adaptation : la France a contribué au Fonds d’adaptation à Varsovie (5M) ; la France s’engage à intégrer les enjeux d’adaptation dans tous ses projets d’infrastructures pour l’Afrique d’ici 2015.
-Engagement sur les enjeux financiers : accélération de la capitalisation du fonds vert en y affectant une partie de la taxe pour les transactions financières ; un milliard d’euros par an de projets AFD allant directement à des infrastructures « vertes ».

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