Le calvaire d’une fillette de 10 ans victime de crime rituel à Pouma

Pouma

La découverte atroce du corps de la petite Ngo Njebayi Pauline Manuella secoue les habitants de Pouma, dans le département du Nkam. Âgée d’à peine 10 ans, cette enfant paisible a été la proie de criminels adeptes de pratiques occultes des plus terrifiantes.

Une disparition suspecte non prise au sérieux

Le cauchemar débute le 4 novembre lorsque la fillette disparaît à quelques centaines de mètres du domicile familial alors qu’elle s’amusait dehors avec des camarades. Ses parents se rendent aussitôt à la gendarmerie pour signaler sa disparition et multiplier les recherches.

Pendant plusieurs jours, les proches de Pauline espèrent encore la retrouver saine et sauve. Espoir déçu le 7 novembre avec la découverte du corps de la malheureuse enfant, à moitié dissimulé derrière la maison. Un voisin aurait préalablement annoncé que la petite était décédée, sans que la gendarmerie ne cherche à exploiter ce témoignage capital.

Une mort atroce empreinte de mystères

L’examen de la dépouille met en évidence des sévices insoutenables et des mutilations rituelles glaçantes. Pauline présente des traces de liens, a été bâillonnée, asphyxiée, puis mutilée.

On lui a arraché une partie des cheveux, badigeonné le visage de poudre noire, et tracé une croix blanche sur le front. Autant d’éléments qui accréditent l’hypothèse d’un meurtre lié à des croyances occultes ou des sacrifices humains.

Une enquête au point mort

Face à l’atrocité de ce crime, l’inertie des autorités judiciaires est incompréhensible et scandalise la population. Malgré la saisie de la gendarmerie dès les premiers instants, aucune enquête sérieuse ne semble en cours pour identifier et retrouver le ou les auteurs de cet acte barbare.

Pire, le témoin-clé qui avait annoncé le décès avant la découverte du corps n’a même pas été inquiété. Une négligence coupable, alors que son interrogatoire aurait pu faire progresser les investigations et empêcher de nouveaux drames similaires dans la région.

L’ombre maléfique des réseaux occultes

Ce fait divers macabre ravive les inquiétudes de nombreux camerounais sur la prolifération des pratiques occultes et des réseaux de crime rituel dans certaines régions. Comment expliquer autrement le calvaire de Manuella ?

Entre le silence des autorités et la peur des populations, les adeptes de ces forces obscures sont de plus en plus intouchables. Une situation préoccupante qui appelle à une réaction déterminée des pouvoirs publics, avant que d’autres innocents ne tombent sous leurs coups.

Il est temps de briser l’omerta autour de ces pratiques moyenâgeuses et de leurs adeptes pour que la petite Pauline puisse enfin reposer en paix.

Joël Mbida, 237online.com

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