Cameroun – Plaidoyer : L’approche handicap reste un réel défi

Course handicapé

Les conseillers municipaux vivant avec un handicap ont été outillés il y a quelques jours sur l’agenda du Cameroun portant sur le développement local.

Le handicap est considéré jusqu’ici comme un problème de santé. La personne vivant avec le handicap subit encore des discriminations et n’est pas prise en compte dans les différents aspects de développement. Un constat qui a suscité du 9 au 10 juin 2021 dans la salle des conférences de la Casba, un atelier de renforcement des capacités des personnes handicapées, des élus locaux et des membres de la plateforme sur l’intégration de l’approche handicap, de la stratégie nationale de développement (Snd), des objectifs pour le développement durable (Odd) et l’agenda 2063 dans les plans communaux de développement.

Une initiative qui a vu la participation de plusieurs associations dans le but de trouver des stratégies pour une meilleure prise en compte des personnes handicapées. « L’objectif est d’outiller les conseillers municipaux et particulièrement ceux vivant avec un handicap sur comment intégrer l’approche handicap dans les différentes stratégies de développement », souligne Kenkane Aboubakar Siddiki, expert en plaidoyer et en mobilisation communautaire. Pour lui, « L’approche handicap reste encore un réel défi et nous espérons qu’avec nos expériences, nous pourrons atteindre des résultats significatifs ».

Pour Sightsavers, partenaire de la Plateforme, la situation des personnes handicapées pourra s’améliorer seulement si elles sont assises où se prennent les décisions. Il était donc question de sensibiliser les conseillers municipaux sur la meilleure approche à utiliser pour faire passer le message de l’inclusion des personnes handicapées dans les plans communaux de développement. Il est important de tenir par la main, les personnes handicapées qui ont été élues conseillers municipaux et celles-là qui travaillent au quotidien avec leurs mairies afin que le plaidoyer pour la promotion de l’inclusion soit effectif et porte des fruits, conseillent les experts.

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