Bafoussam :Deux morts au terme d'un braquage au quartier Banengo

Les malfaiteurs ont fait irruption chez un agent commercial de la place qu??ils ont battu à mort.
Le nommé Poukem Ndick Daniel, 42 ans, a été inhumé le 26 décembre dans le département des Bamboutos.  Avant son décès, il était agent commercial au supermarché Sim à Bafoussam. Dans la nuit du 22 au 23 décembre, il a été victime d??un braquage à son domicile, situé au lieu dit fin goudron Soc, non loin de la Société anonyme des brasseries du Cameroun, par un groupe de trois individus. De sources concordantes, ces derniers, qui savaient que leur victime était encore à son lieu de service, avaient monté la garde devant son domicile pour l??attendre. A son arrivée vers 22h20, ils l??ont encerclé et sont entrés dans la clôture en sa

compagnie. Sans que la scène n??attire l??attention des voisins. Une fois devant la porte principale de sa maison, Daniel Poukem a cru bon de s??échapper en refermant la porte après lui. Laissant ainsi ses bourreaux à l??extérieur avant d??appeler le colonel Minkarako Bekola, commandant de la légion de gendarmerie de l??Ouest. Après avoir cassé la porte principale de la maison, c??est du fond d??une des chambres qu??ils vont le récupérer et le frapper à la tête, devant femme et enfants, à l??aide des gourdins.
En quelques minutes, toute la maison sera mise sens dessus dessous et de l??argent emporté. C??est au moment de l??évacuer sur Yaoundé le lendemain, parce qu??il vomissait du sang, a-t-on appris, qu??il a trouvé la mort en cours de route. Au moment où les de maintien de l??ordre sont arrivées sur les lieux à 22h30, deux des agresseurs ont pu s??échapper. Le nommé Albert Kengne, 31 ans, sera cueilli par balle par des éléments de la légion de gendarmerie de l??Ouest  alors qu??il tentait d??escalader la barrière. Sur lui, on a retrouvé une arme de fabrication artisanale et des munitions de calibre 12. Ce braquage qui a abouti au décès de ce chef de famille serait le 3e du genre. Le 24 décembre 2008, rapporte un membre de sa famille, les bandits étaient arrivés à son domicile et l??ont dépouillé de tous ses biens ; au point de le contraindre d??aller ouvrir la boutique de sa femme sis au lieu dit carrefour Socada. Ce qu??il avait fait sans riposte.  En attendant que les enquêtes permettent de mettre la main sur les deux autres membres du groupe, le colonel Minkarako en appelle à la collaboration et à la vigilance des populations chaque fois qu??elles se trouvent en situation d??insécurité en appelant le 113 (gendarmerie) ou le 117 (police).

B. N. N., LNE

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