Au coeur de l’actualité camerounaise, le domaine de l’éducation suscite des débats animés. Sur 237online.com, nous explorons les dernières directives concernant les normaliens et les implications potentielles pour l’avenir de l’éducation nationale.
Une décision inattendue pour les normaliens
Le Secrétaire général de la Présidence avait récemment suggéré une prise en charge directe depuis l’école de formation. Cependant, une proposition inattendue émanant du Ministère de l’Enseignement supérieur et celui de la Fonction publique suggère une approche différente. Elle évoque l’opportunité pour le gouvernement d’apprécier le nombre et la manière de contractualiser les auditeurs libres.
Séparation des fonctions : formation versus intégration
La proposition de 2023 vise à séparer les fonctions de formation des fonctions d’intégration des lauréats à la fonction publique. Ainsi, pendant que le Minesup organisera les concours d’entrée dans les Ens et les Enset, le Minfopra, quant à lui, organisera les concours directs pour l’intégration des lauréats, en fonction des besoins exprimés par le Minesec et des disponibilités financières.
Une situation qui suscite des interrogations
Alors que cette décision devait être clairement communiquée à la communauté universitaire, chaque recteur semble désormais lancer son propre concours. Cette situation rappelle le cas des Enieg/Eniet, dont la banalisation a eu des conséquences notables sur l’éducation de base.
Faut-il s’inquiéter du risque de former des professeurs que le secteur privé ne pourra pas rémunérer adéquatement, laissant ainsi l’État face à une embauche au compte-gouttes ? Seul le temps nous le dira, mais il est crucial de tirer les leçons des précédentes expériences pour garantir un avenir prometteur à l’éducation camerounaise.
Alors que l’avenir des lauréats des Ens et Enset demeure incertain, nous sur 237online.com continuerons de vous tenir informés des développements majeurs concernant cette question cruciale.
