Cameroun – Héritage foncier : Plaidoyer pour les femmes journalistes

Terres et terrains

Un atelier de formation sur la question a été organisé à Yaoundé la semaine dernière.

Elles se sont réunies il y’a quelques jours au sein de la salle des actes pour leur intégrité dans le cadre du partage des biens patrimoniaux à travers un séminaire

un atelier de renforcement des capacités des femmes journalistes s’est tenu dans la salle des conférences de la mairie de Yaoundé II la semaine dernière. Une initiative de Plumes en or, une association de femmes journalistes, sous le thème : «Héritage foncier: les droits d’accès des femmes à la terre ». Durant une journée, dix reporters femmes issues essentiellement de la presse privée ont été formées sur deux modules, «Techniques de gestion pacifique des conflits» et «Les successions», par des experts du droit, venant de la Commission diocésaine Justice et paix: Solange Bessom, présidente de ladite Commission, et Daniel Zoa, juriste.

L’objectif était d’éclairer les spécialistes de la plume et du micro sur la marginalisation de la femme dans la gestion foncière en général et la succession parentale en particulier. Et de fait, la femme ne bénéficie pas des mêmes droits que l’homme en matière d’héritage foncier. «La femme n’est pas stable, elle doit aller plus tard en mariage», confirme Jean Onana chef traditionnel d’un village. «Le droit de travailler sur une terre mais pas d’en devenir propriétaire est le seul droit à accorder sur les terre aux femmes dans les pratiques coutumières », poursuit-il. Pour Edith Maningoué, présidente de Plumes d’or, «l’inaccessibilité à l’information empêche la connaissance, la revendication de leurs droits et ne favorise pas le suivi local des obligations sociales et environnementales des compagnies installées sur leur terroirs ». L’association que la directrice de publication du magazine Mères et enfants, pense que les femmes journalistes sont des actrices majeures du combat pour la restauration de la femme dans ses droits successoraux. D’où cette session de formation. Alors, ces dernières méritent d’être façonnées afin de mieux porter la sensibilisation. Ayant conduit cet atelier, il faut remettre la femme au centre des transactions car tous les citoyens doivent jouir de ces droits civiques et moraux, bénéficier de ces droits successoraux. Dans diverses contrées, la femme est marginalisée dans la gestion du patrimoine foncier ainsi que l’héritage parental.

Ines Owona (Stagiaire

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