Cameroun – Charles Ebang (co-auteur du livre L’excellence en sciences ): « Je n’ai rien à me reprocher »

Le porte-parole des rédacteurs de la collection L’Excellence en sciences s’offusque des réactions hostiles.
Accusés, diabolisés, pilonnés toute la semaine passée, les auteurs de la collection « l’excellence en sciences » géniteurs du livre éponyme inscrit au programme des classes de 5èmes depuis 2 ans a réagi. Dimanche 9 septembre 2018, leur porte-parole est venu répondre à leurs détracteurs dans l’émission de Vision 4 Club d’élites. Charles Ebang a précisé que sa collection a produit 5 manuels dont 4 agréés et vendus au Cameroun. L’inspecteur pédagogique national de biologie a voulu que « l’opinion sache que ce sont deux pages et demi d’un manuel qui en compte plus de 150 qui font l’objet d’une polémique ». Il a rappelé que le manuel est un guide et pas l’enseignement. « Un monsieur se lève un matin, il prend des extraits à la page 59, laisse tout le titrage qui oriente la compréhension de la leçon, prend un extrait, laisse les activités qui accompagnent le document, ne fait même pas lire ce que l’on appelle le « retenons », le résumé, ce que l’enfant doit retenir. Le manuel dont vous parlez est la mise en œuvre des nouveaux programmes du Cameroun signée par le ministre Bapès Bapès de regrettée mémoire le 13 août 2014. La première promotion des enfants qui étudient avec ce programme est en classe de seconde », s’est-il offusqué.
« Il est bel et bien question de dire non aux pratiques culturelle néfastes à la santé de la reproduction. Vous diriez à un enfant qu’il faut avoir peur du chien tout en lui montrant un chat ? Comment voudriez-vous que nous puissions dire à nos enfants que la zoophilie est une mauvaise chose sans leur dire ce que c’est ? Mais dites-moi vous ne voulez plus de l’enseignement dans ce pays ? Nous sommes surpris! », a-t-il poursuivi relevant que les parents qui ne le savaient pas ont donné l’occasion à la République d’expliquer les changements qui ont cours dans le système éducatif camerounais
« Je n’ai rien à me reprocher. C’est le programme de l’Etat camerounais », assène-t-il justifiant le choix des modules de son livre par la nécessité de se pencher sur les « comportements émergents » à la suite des cours sur les grossesses précoces, les tabous, les mutilations s*e*xuelles en classe de 6ème. Car clame-t-il, « le Cameroun n’est pas en marge de l’évolution du monde ».

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