Journée Internationale de la femme 2018 : les femmes camerounaises réagissent

Au terme du défilé marquant le clou de la célébration de la 33ème Journée internationale de la Femme, les femmes qui y ont pris part donnent leur avis sur la necessité d’une telle commémoration.
Constance Owona, Chef d’entreprise et épouse du Ministre Gregoire Owona : « We are together »
Je suis vraiment très impressionnée par la fête cette année. Vous avez vu que ce sont les femmes qui donnent le pouls de tout. Je me rappelle qu’il y’a quelques années, toujours lors de la célébration d’une édition de la fête de la femme, les gens ont chanté : « Sans les femmes, le pays seraient tombé ». Vous avez vu les femmes du Nord-Ouest et du Sud-ouest qui ont chanté, « Nous sommes un, un seul Cameroun et indivisible ». Je le confirme, we are together.

Ginette Guere, Entrepreneure et épouse centrafricaine : « Cheminer avec les hommes vers un développement durable »
J’arbore la tenue du 8 mars centrafricaine pour célébrer avec toutes les femmes du monde cette fête qui est la notre. La fête s’est très bien déroulée. On a aimé. Même si le défilé a été un peu long, il était gai et aimable. Avec le thème de cette année, on voit que la place est de plus en plus donnée au x femmes pour s’exprimer. Cela permet que l’on puisse cheminer avec les hommes vers un développement effectivement durable.

Thérèse Abena Ondoua, Ministre de la Promotion de la femme et de la famille : « Notre souhait est que ce que nous avons vécu à Yaoundé, soit aussi ce que les autres régions ont vécu ».
Je suis très émue parce que les femmes sont venues en nombre. Au niveau de l’enregistrement, nous avons eu 62 000 femmes pour le défilé uniquement sans compter celles qui étaient dans les tribunes. Et vous les avez vus défiler dignement. Nous espérons que la journée va se passer dans la dignité pour que les femmes réintègrent leurs domiciles après les festivités dans les différentes administrations. Notre souhait est que ce que nous avons vécu à Yaoundé, soit aussi ce que les régions ont vécu. Car nous savons que nous vivons des moments assez difficiles et nous espérons que tout s’est bien passé.

Odile Obougou, Chef Centre du Centre de Prévoyance social du secteur Informel : C’est juste une journée de réflexion, de responsabilité et son épanouissement
Je pense que c’est une journée qui a tout son sens parce que la femme c’est la cheville ouvrière de la famille. C’est elle qui est au cœur de l’action en toute chose dans le développement et l’appropriation de la santé, de l’éducation, etc. Donc pour moi une seule journée dans l’année ce n’est pas trop faire. C’est juste une journée de réflexion, de responsabilité et son épanouissement.

Isabelle Flore Wega, responsable de la Communication Programme Alimentaire Mondial : « Dieu a accordé une place de choix à la femme »
Aujourd’hui, on devrait aller à une étape supérieure et reconnaitre le véritable rôle de la femme dans la société. Cette célébration est une interpellation à la femme pour qu’elle donne le meilleur d’elle. Qu’elle sorte ce qu’elle a de bon, de fort, de puissant de ses tripes et qu’elle joue véritablement son rôle dans nos familles et dans nos sociétés. Je pense que si on revient même à la création, Dieu a accordé une place de choix à la femme et si la femme est consciente de cette place qui est la tienne, elle pourra véritablement l’occuper et aider à transformer notre société pour un meilleur avenir et l’atteinte des objectifs de développement durables.

Propos recueillis par Jeanne Ngo Nlend

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