Traitement de l’information : Souley ONOHIOLO recadre ses confrères

Il dit non aux partis-pris des médias dans le différend qui oppose le GiCAM à la Direction Générales des Impôts.

Le vétéran de la plume Souley ONOHIOLO, que l’on ne présente plus, en dépit du mal qui l’accable a manifestement encore des ressources pour pouvoir apporter sa contribution à l’édification d’une presse de qualité dans son pays. Nonobstant l’indigence dans laquelle baigne la plupart des hommes de média, la sortie épistolaire de Souley ce jour apparait d’emblée comme une exhortation dans laquelle il demande à ses confrères d’avoir de la hauteur dans l’exercice de leur profession, somme toute digne et très noble dans son essence. Bien sûr l’affaire GICAM / DGI lui a servi de prétexte, mais on pourrait aussi dire que c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

En filigrane on constate avec lui l’émergence exponentielle d’une certaine presse qui, aveuglé par la chasse au gain, a renvoyé les arcanes du journalisme au calendre grec. « À l’allure où vont les choses, il est judicieux de ne pas envenimer la situation déjà assez tendue, par le biais des analyses quelque fois alambiquées ; comme c’est le cas ; à lire dans le contenu de nos médias. » s’offusque le vétéran, avant de renchérir « Le ver est-il dans le fruit ? On dirait. Mais. Notre presse nationale gagnerait à fouiner davantage ; à creuser au maximum ».

Cette presse dont il fait allusion semble avoir complètement perdu le sens de l’éthique et de la déontologie professionnelle. Elle est sans vergogne au service du plus offrant, et se moque éperdument du qu’en dira-t-on. Pourtant celui qu’on aujourd’hui comme une grande plume, une gloire de la presse écrite, est claire et limpide comme l’eau de roche : « La presse dans le cas d’espèce doit être cette torche qui apporte de la lumière dans le noir, pour faire jaillir la réalité et ramener les parties à la raison. Plutôt que de se vêtir du costume : de fauteur de troubles ; de pêcheur en eaux profondes ; de presse qui rallume les braises incandescentes de l’imbroglio. »

S’agissant de l’affaire GICAM/DGI, il conclut que : « Ne l’oublions pas; quand le groupement inter patronal s’enrhume et éternue, c’est toute la société qui attrape la grippe et se fissure. Avis. ». À bon entendeur salut !

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