Les États-Unis ont importé 70.000 b/j de pétrole russe du 12 au 18 mars

Les États-Unis ont poursuivi les importations de pétrole russe du 12 au 18 mars, la quantité des livraisons a été multiplié par 1,8 par rapport à la semaine précédente pour atteindre 70.000 barils le jour, selon les données de l’Agence d’information sur l’énergie.

Les États-Unis avaient suspendu les importations de pétrole russe du 7 au 28 janvier, pour relancer ensuite les achats. L’absence de livraisons russes a également été constatée du 19 au 25 février.

Du 26 février au 4 mars, la quantité des livraisons de pétrole russe a atteint son pic en 2022 en augmentant à 148.000 barils le jour, après quoi elle a subi une brusque chute, à 38.000 barils le jour.

Le président américain Joe Biden avait signé le 8 mars le décret interdisant les importations d’énergie russe et de nouveaux investissements dans le secteur énergétique de la Russie. Le ministère américain des Finances a précisé que toutes les transactions concernant les importations de pétrole, de produits pétroliers, de gaz naturel liquéfié et de charbon depuis la Russie devraient être menées à bout d’ici le 22 avril. Cependant, le transit via le territoire russe des ressources énergétiques venant d’autres pays est toujours autorisé. Ainsi, les exportations du Kazakhstan sont effectuées via le Caspian Pipeline Consortium (CPC), oléoduc qui achemine le pétrole de la mer Caspienne jusqu’au port russe de Novorossiysk, situé sur la mer Noire. À ce jour, c’est l’unique oléoduc d’exportation sur le territoire russe qui ne soit pas contrôlé par la compagnie d’État Transneft.

Pour rappel, en 2021, les livraisons de pétrole russe aux États-Unis ont augmenté de 2,7 fois en glissement annuel, à 72,6 millions de barils (3,3% des importations américaines). La Russie a également assuré 20% des importations américaines de produits pétroliers: 172,586 millions de tonnes (+1,5% en glissement annuel).

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