Santé: Voici la procédure pour introduire un vaccin au Cameroun

La vaccination d'un enfant

Il doit être homologué par l’Organisation mondiale de la santé ou par des pays partenaires.

Au Cameroun, les procédures d’homologation des vaccins obéissent à des principes édictés dans le cadre de la mise sur le marché des médicaments et produits pharmaceutiques. L’ancien secrétaire permanent au Programme élargi de vaccination (Pev) et actuel chef de division de la coopération au ministère de la Santé publique, Hassan Ben Bachire, explique : «Une commission dite d’homologation qui regroupe les intervenants du système d’approvisionnement pharmaceutique siège pour décider en fonction de la complétude de la liasse des documents reçus ». Il ajoute : « Je précise que pour homologuer un médicament ou un vaccin, il faut fournir une liste des documents consultables sur le site internet de la direction en charge des médicaments et du laboratoire du ministère de la Santé ».

Hassan Ben Bachire précise également qu’il existe tout de même pour les vaccins ou les médicaments une procédure dite d’urgence qui se fait en situation d’épidémie ou d’urgence de santé publique. « Cette procédure qui se fait comme son nom l’indique en accélération, voudrait que l’Organisation mondiale de la santé (Oms) se charge de faire la vérification des documents à fournir par les firmes pharmaceutiques et ceux-ci sont partagés avec les pays partenaires de façon à ne pas laisser traîner la procédure d’homologation pendant que les populations sont affectées par une maladie ». Selon lui, cette voie permet de rapprocher les fabricants des vaccins et médicaments des différents pays qui parfois n’ont pas de représentants locaux dans ces pays.

Pour qu’un vaccin soit introduit par le Programme élargi de vaccination (Pev) au Cameroun, il faut que le vaccin en question ait été homologué par l’Oms ou par des pays partenaires, souligne l’ancien secrétaire permanent du Pev. Il renseigne : «En général, la demande est introduite par la firme pharmaceutique et elle apporte, entre autres, la preuve que le vaccin est passé avec succès par toutes les phases d’essais cliniques et peut donc être utilisé chez l’homme sans danger ».

Le chef de division de la coopération au ministère de la Santé publique précise cependant que l’Etat peut dans ses prérogatives, le proposer à ses services compétents en charge de vérifier la qualité des vaccins et leur innocuité afin d’obtenir un avis éclairé dans le cas où le gouvernement souhaite accorder une attention à un produit pharmaceutique ou un vaccin.

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