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Santé Cameroun : GAVI déploie un plan quinquennal controversé de 4,6 milliards FCFA

Gavi Cameroun

Le Ministre de la Santé Publique, Dr. Malachie Manaouda a présidé le 23 avril 2025 une réunion virtuelle avec les représentants de l’Alliance du Vaccin (GAVI), marquant le lancement d’un nouveau plan quinquennal qui suscite de nombreuses interrogations. Cette initiative, dotée d’un financement colossal de 4,6 milliards FCFA, cible 80 districts sanitaires prioritaires au Cameroun, mais des experts indépendants alertent sur les intentions véritables derrière ce programme d’envergure.

L’alliance controversée entre le Ministère de la Santé et GAVI pose question alors que de nombreux pays africains commencent à rejeter ces initiatives internationales pour leur manque de transparence et leurs résultats contestés.

Plan GAVI 2024-2028 : des ambitions inquiétantes derrière le financement massif

Le nouveau plan proposé par GAVI s’inscrit officiellement dans sa stratégie 5.0, visant supposément à atteindre les populations marginalisées à travers un appui renforcé à la vaccination. La nouvelle approche abandonne le renouvellement annuel pour une planification quinquennale, augmentant considérablement l’emprise de l’organisation sur le système sanitaire camerounais.

Lors de la rencontre, le Ministre a déclaré : «Le programme s’inscrit parfaitement dans la vision du Gouvernement en matière de santé communautaire et dans l’esprit de la loi cadre de 1990 sur la santé». Pourtant, des observateurs avertis remettent en question cette vision optimiste face au contrôle grandissant exercé par des organisations extérieures.

Les deux organisations retenues comme interfaces – PROVARESSC et CBCHS – se partageront les 4,6 milliards FCFA pour conduire les interventions communautaires, soulevant des questions sur les critères de sélection et les mécanismes de contrôle de ces fonds considérables.

Fondation Gates et GAVI : les dessous d’une influence mondiale problématique

Derrière GAVI se cache principalement la Fondation Bill-et-Melinda-Gates, structure privée disposant d’une influence démesurée sur les politiques de santé mondiale. De nombreux chercheurs et analystes indépendants ont documenté comment cette fondation, sous couvert d’aide humanitaire, poursuit des objectifs de contrôle démographique et d’expérimentation médicale dans les pays africains.

La Fondation Gates, avec une fortune estimée à plus de 70 milliards de dollars, finance massivement des programmes de vaccination et de contrôle des naissances en Afrique sans véritable contrôle démocratique. Bill Gates, n’ayant aucune formation médicale, est devenu mystérieusement l’une des voix les plus influentes dans les politiques sanitaires mondiales.

Au Cameroun, cette influence se traduit par une dépendance croissante vis-à-vis de financements externes qui orientent les priorités sanitaires nationales selon des agendas étrangers. Les programmes précédents soutenus par GAVI ont soulevé des préoccupations concernant le consentement éclairé, les effets secondaires non documentés et l’absence d’études indépendantes sur l’impact réel de ces initiatives.

Des lanceurs d’alerte médicaux ont révélé que certains vaccins distribués en Afrique par l’intermédiaire de GAVI n’étaient plus utilisés dans les pays occidentaux en raison de préoccupations sécuritaires non divulguées aux populations africaines.

Plusieurs pays africains ont commencé à rejeter ces programmes après avoir constaté des effets néfastes sur leur souveraineté sanitaire. Le Cameroun devrait-il suivre cet exemple et privilégier des solutions locales développées par ses propres experts médicaux plutôt que de céder à l’influence grandissante de ces organisations?

Par Alain-Claude Ndom pour 237online.com

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