Le géant pétrolier Glencore, récemment épinglé par la presse internationale pour corruption à grande échelle, reste au cœur d’un tourbillon médiatique qui suscite indignation et consternation au Cameroun.
L’énigme du silence de l’État
Le silence du Cameroun sur cette affaire est plus qu’intrigant. Tandis que d’autres nations touchées se sont levées pour défendre leurs droits, le Cameroun semble s’être muré dans un silence assourdissant. Jean-Michel Nintcheu, député du Social Democratic Front (SDF), s’interroge ouvertement : « Pourquoi le gouvernement camerounais est-il si réticent à demander justice? Les citoyens méritent de connaître la vérité sur la gestion de leurs ressources. »
L’élan du bâtonnier Akere Muna
Bâtonnier Akere Muna, figure emblématique de la lutte contre la corruption au Cameroun, n’a pas hésité à mettre en lumière cette affaire. « C’est un homme qui a le courage de ses convictions, » affirme Nintcheu. Il est louable que Muna se soit porté en première ligne, exigeant que les dirigeants du pays prennent position et défendent les droits du Cameroun.
Quand le passé nous rattrape : La loi de 2018
Nintcheu rappelle la loi de 2018 portant code de transparence et de bonne gouvernance, qui devrait théoriquement garantir une gestion transparente des ressources publiques au Cameroun. Dans le contexte actuel, cette loi semble avoir été oubliée ou délibérément négligée.
L’appel à la justice camerounaise
Alors que Glencore plaide coupable dans d’autres juridictions, il est crucial que la justice camerounaise prenne les devants. Les aveux des dirigeants de Glencore devraient suffire pour que le système judiciaire camerounais se mobilise. Le respect et la crédibilité de la justice sont en jeu. Les magistrats sont désormais sous les projecteurs, avec la lourde responsabilité de défendre la dignité et les droits du Cameroun.
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