Reprise effective des cours au Cameroun : L’État sauve de justesse l’année scolaire 2019-2020

Ecole Maternelle et Primaire les Ribambelles de Douala

Sous fond d’appréhension et de circonspections, les cours ont bel et bien repris ce matin sur l’ensemble du territoire, malgré quelques exceptions
Pour le compte de l’année 2019-2020, les lycées, collèges, écoles et institutions universitaires ont réouvert leurs portes après un peu plus de deux mois d’interruption due au fait des menaces de la pandémie du coronavirus.

Même si la courbe épidémiologique de la pandémie continue de croitre de manière exponentielle (le Cameroun a franchi la barre de 6000 personnes affectées), les pouvoirs publics ont jugé qu’il était tout de même nécessaire que les enfants retournent à l’école. Les raisons de ce choix pour le moins à haut risque sont multiples, mais il fallait surtout éviter une année blanche, entre autres. Cependant, des mesures ont été prise le 17 mars dernier par le gouvernement visant à rompre la chaine de contamination du coronavirus en milieu scolaire et universitaire, à savoir, la distanciation sociale, le port de masque de protection, et la mise en place des dispositifs de lavage de mains.

Le Premier Ministre Chef du Gouvernement Dion Ngute : « les mesures visant à garantir la sécurité sanitaire des étudiants et du personnel d’encadrement dans toutes les universités d’Etat ont été déterminées. S’agissant de l’enseignement primaire, la reprise concerne exclusivement les élèves de classe six pour le sous-système anglo-saxon, et le cours moyen deuxième année pour le sous-système francophone. Concernant l’enseignement secondaire la reprise des cours se fera de manière progressive, en commençant par les classes du uper six et de terminal, dès le 1er juin. Puis suivront les élèves des autres classes d’examen, à savoir les 1ere et 3ème pour le sous-système francophone et from five pour le sous-système anglo-saxon. »

Toutefois il convient de dire que toutes ses mesures prises par le Premier Ministre pour une reprise sans danger, n’ont pas suffi à dissuader l’Archevêque métropolitain de Douala, qui est resté sur la décision ferme de renvoyer la reprise des classes dans sa circonscription ecclésiastique à une date ultérieure. L’ambassadeur de France quant à lui a purement et simplement décréter la fin de l’année scolaire 2019-2020.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *