Plus de 100 éléments du Bir limogés

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Ces recrues du Cci de Koutaba ont été renvoyées. Les raisons de ce limogeage collectif demeurent obscures. ?? Ndjodo Fidèle (13ème compagnie 131ème section) ; Ntama Medouga (12ème compagnie 121ème section) ; Ndjaran (12ème compagnie 121ème section) ; Ndjana

Patrice (11ème compagnie 111ème section) ; Fun Fun (12ème compagnie 121ème section) ; Bissohong Jean Samuel (12ème compagnie, 121ème section) ; Manga Guy Victor (12ème compagnie 122ème section) ; Yebié Daniel (11ème compagnie 111ème section), Wazile (12ème compagnie 127ème section) ; Mebe Simon (12ème compagnie 121eme section) (??) ??. Notre source égraine les noms, avec une étonnante sérénité.Entrés au centre d??instruction le 5 janvier 2009, les jeunes recrues du dernier recrutement de 1 000 soldats ont vu leur séjour à Koutaba abrégé, après cinq mois de formation. La formation en elle-même devait durer 9 mois. Nos sources indiquent qu??après la marche commando Koutaba-Manaobé (Limbé), marche d??environ 487 kilomètres, on avait annoncé à cette centaine de soldats, la cessation de leur formation au cours de laquelle des candidats nouveaux avaient intégré les rangs, alors que ces derniers n??auraient pas passé les autres épreuves physiques.Notre source parle d?? ?? ajouter les effectifs ??, l??air suspicieux. Les cadres en charge de la formation leur ont signifié qu??ils ne pouvaient pas faire le Bir [Bataillon d??intervention rapide] Delta. La raison évoquée par leurs supérieurs hiérarchiques est qu??ils n??ont pas effectué la marche commando. Informations prises, les recrues radiées ont travaillé sur des domaines sensibles. Elles ont été édifiées sur les techniques de combat et connaissent parfaitement manipuler les armes. Déjà, ?? une bonne partie de ces recrues étaient préparées comme tireurs d??élite ??, nous indique-t-on.Certaines recrues disgraciées se seraient rendues à la direction de cette unité d??élite à Bastos (Yaoundé), mais n??auraient pas été reçues. Toutes nos tentatives de trouver un interlocuteur au secrétariat d??Etat à la Défense se sont avérées vaines. Personne n??ose délier sa langue. Au secrétariat du cabinet du Mindef, une dame nous a répondu laconiquement : ?? Nous n??avons pas encore l??information. Le ministre n??est pas là. Il y a un commandant à Koutaba. Appelez pour lui demander ??, avant de raccrocher brutalement son téléphone. A la direction des personnels civils et militaires, les cadres disent ne pas savoir ce qui se passe au Bir. Après les 103 gendarmes radiés, la rue vient de s??enrichir de nouveaux hommes formés et limogés. Par Pierre-Marie DJONGO; le Messager

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