C’est ce qu’il faut retenir de l’atelier de lancement de l’exécution du budget 2022 au ministère de l’Education de base organisé hier jeudi 10 mars à Bafoussam.
Les acteurs de la chaine d’exécution du budget au ministère de l’Education de base (Minedub) se sont réunis hier jeudi 10 mars à Bafoussam. C’était dans le cadre de l’atelier de lancement de l’exécution du budget de l’exercice en cours dans ce département ministériel.
Cet atelier se tient dans un contexte marqué par le retard de décaissement après des prestations réalisées. « Au niveau du budget de fonctionnement des écoles primaires publiques, nous rencontrons quelques problèmes dus au retard de paiement. Lorsque nous achevons avec la préparation du budget de fonctionnement, nous le déposons au contrôle départemental. A la perception, il est envoyé à la trésorerie générale de Bafoussam. C’est à ce niveau que nous rencontrons des blocages qui durent pendant des mois sans que nous ne soyons fixés sur les causes. Et en plus, on nous exige l’appel de fonds avant tout paiement. Cette lenteur fait que les directeurs d’école n’entrent pas en possession de leurs droits à temps. Parfois le semestre pour lequel, l’enveloppe était destinée s’achève avant que le crédit de fonctionnement ne soit payé aux directeurs d’école », présente Emmanuel Fekou Tiomela, inspecteur d’arrondissement de l’Education de base de Bandja.
D’après les déclarations de Bruno de Monthe Tietcheu, délégué départemental du Minedub des Bamboutos, cet atelier va améliorer les capacités des gestionnaires des fonds alloués au fonctionnement des écoles primaires et maternelles. Thérèse Bene, sous-directeur du budget au Minedub confiera que l’atelier de lancement de l’exécution du budget 2022 dans ce département ministériel vise à « permettre à chaque acteur inclu dans la chaine de dépenses de pouvoir s’approprier les principales innovations contenues dans la circulaire du Minfi du 30 décembre 2021 portant instruction relative à l’exécution des lois des finances et au suivi et au contrôle de l’exécution du budget de l’Etat et des autres entités publiques. C’est également pour permettre aux acteurs des services déconcentrés de relever les difficultés rencontrées au cours de l’exécution du budget 2021 et de recadrer le rôle et l’implication de chaque acteur afin de lui permettre de pouvoir réduire les fautes de gestion pour une bonne exécution de ce budget ».
Selon ses dires, la principale innovation dans l’exécution du budget dans ce ministère est l’affectation du crédit de la Fédération nationale des sports scolaires (Fenasco) directement dans les écoles, dans les délégations départementales et régionales. « Cette innovation vient résoudre un problème difficile à gérer par le passé par les responsables des établissements. Les directeurs étaient jusqu’ici obligés de mobiliser leurs propres moyens pour préfinancer ces activités de la Fenasco. Désormais dans un carton, nous aurons les moyens pour rendre plus facile l’activité des jeunes sportifs. Je puis dire qu’ils seront plus outillés à aller prendre part aux jeux Fenasco dans l’arrondissement, puis au niveau départemental », apprécie Emmanuel Fekou Tiomela.
