Moscou espère la reprise des négociations sur la sécurité

Moscou et Waschington

La Russie espère la reprise des négociations sur les garanties de sécurité, indique un communiqué de Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, publié suite à une réunion des ministres de la Défense de l’Otan.

« La situation militaire et politique en Europe ne cesse de se dégrader. L’amélioration de cette tendance est visée par les propositions russes sur les garanties de sécurité, mais l’Alliance ne nous a pas encore présenté de réponse claire à ces dernières », a-t-elle indiqué.

« Nous espérons la reprise des négociations à ce sujet. Nous insisterons sur la cessation de la politique provocatrice d’élargissement de l’Otan, le renoncement au déploiement de moyens de frappe à proximité de nos frontières et le retour des forces de l’Alliance aux positions de 1997 », a-t-elle ajouté.

Maria Zakharova a évoqué la dernière réunion des ministres de la Défense de l’Otan, qui s’était déroulée du 16 au 17 février à Bruxelles et avait encore une fois porté principalement sur la Russie. « Ils nous ont accusés de la poursuite de l’élargissement de la présence militaire, non seulement « autour » de l’Ukraine, mais aussi en Biélorussie. L’Alliance est préoccupée par les exercices militaires russo-biélorusses, les déplacements de nos troupes sur notre propre territoire. Or, l’Otan ne suit visiblement pas les actualités: les troupes russes reviennent déjà sur les lieux de leur stationnement permanent après les manœuvres », a-t-elle souligné.

Et d’ajouter que l’Alliance envisageait de « punir » la Russie à l’aide du déploiement de forces supplémentaires sur le « flanc oriental », de l’envoi de nouveaux moyens navals et aériens et de l’élargissement de sa coopération avec la Géorgie et l’Ukraine, pour qui la porte à l’Otan « restait ouverte ».

« L’Otan applique de nouveau la tactique « l’escalade au nom de la désescalade ». L’expérience historique montre que l’Alliance ne réduit jamais sa présence militaire après la levée des tensions », explique-t-elle.

« Comme il semble que les projets détaillés des nouveaux groupes de bataillons plurinationaux de l’Otan sur le « flanc oriental » ne seront élaborés que d’ici la prochaine réunion des ministères de la Défense, au mois de mai, les potentiels militaires de l’Otan à proximité des frontières russes ne feront qu’augmenter », a conclu Maria Zakharova.

237online.com

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