Scène surréaliste au petit matin dans une morgue de Bonabéri à Douala ce lundi 05 février. Un jeune décédé par noyade une semaine plus tôt et déjà entreposé dans une chambre froide s’est mystérieusement réveillé avant de s’extirper de son cercueil et de s’asseoir sur une chaise sous les regards médusés du personnel. Une scène digne d’un film d’horreur qui plonge tout le quartier dans la stupéfaction.
« Lorsque je suis arrivée à 4h30 pour ouvrir la morgue, j’ai entendu des bruits bizarres et j’ai cru que c’était des voleurs. Et là, j’ai vu ce jeune Bernard marcher tranquille vers la sortie avant de prendre place sur une chaise à l’entrée. J’ai hurlé de tout mon saoul tellement j’avais peur ! », raconte encore terrorisée Mélanie, l’employée de la morgue témoin de la scène.
Et pour cause : ce même Bernard avait été admis dans cet établissement 7 jours plus tôt, le 2 février dernier, après qu’on l’ait repêché sans vie dans un cours d’eau proche. Son décès par noyade avait été constaté à l’hôpital avant que sa dépouille ne soit transférée à la morgue en attendant l’inhumation.
Sa réapparition au beau milieu de la nuit, après une semaine passée au frais parmi les cadavres, frôle ainsi le surnaturel ! « C’est tout simplement un miracle, je ne vois pas d’autre explication. Dieu avait d’autres plans pour lui… », confie encore éberluée Mélanie, qui affirme avoir vu de ses yeux le corps sans vie du jeune homme à son arrivée.
De son côté, le jeune homme affirme n’avoir aucun souvenir entre le moment de sa noyade et son réveil en sursaut cette nuit, comme si ces 7 jours n’avaient jamais existé. Une amnésie qui renforce le caractère prodigieux de cette affaire. « Il va devoir passer une batterie de tests médicaux mais son cas dépasse l’entendement », nous confie un médecin sous couvert d’anonymat. « Scientifiquement, c’est tout simplement impossible. Et pourtant…«
Une enquête a été ouverte pour déterminer précisément le déroulé des faits. Mais une chose est déjà certaine : cette rocambolesque affaire fait grand bruit à Douala, où bon nombre d’habitants y voient un signe divin ou le résultat de forces occultes… Jamais la frontière entre la vie et la mort n’avait semblé si ténue !
