La menace d’une obscurité totale plane sur le Cameroun. L’Organisation Interprofessionnelle des Sociétés d’Electricité et d’Eau du Cameroun (ORISELEC) a déclaré un arrêt de travail imminent sur tous les réseaux électriques à partir du 10 mai 2023. Cette annonce, diffusée à ENEO, l’opinion nationale et internationale, est un appel à la prise de conscience des défis majeurs auxquels l’industrie électrique camerounaise est confrontée.
Pourquoi un arrêt de travail ?
ORISELEC énumère plusieurs raisons pour lesquelles cet arrêt de travail doit avoir lieu. Parmi elles, le non-paiement par ENEO des prestations exécutées, le non-paiement des arriérés et la suspension abusive des entreprises sous-traitantes. Ces problèmes ont créé un environnement de travail intenable pour les travailleurs de l’industrie électrique au Cameroun.
L’impact sur le Cameroun
La cessation des travaux sur les réseaux électriques signifie que le Cameroun pourrait se retrouver dans l’obscurité totale. ORISELEC est conscient du désagrément majeur que cela causera aux utilisateurs des réseaux électriques. Pourtant, ils insistent sur le fait que cet arrêt de travail est le seul moyen de faire entendre leurs voix, qui ont été « complètement noyées » par ENEO. Pour suivre cette situation en développement, rendez-vous sur 237online.com.
Quel avenir pour l’électricité au Cameroun ?
La question est maintenant de savoir comment ce conflit peut être résolu pour éviter une crise majeure de l’électricité. ORISELEC demande le respect des obligations contractuelles par ENEO comme étape cruciale pour la résolution de ce conflit.
L’incertitude règne alors que le Cameroun attend de voir ce qui se passera. Le secteur de l’électricité est un pilier essentiel de l’économie camerounaise, et son fonctionnement stable est vital pour le développement du pays.
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