Mariage annulé pour refus de polygamie: Pour le marié, il s’est s’agit d’un complot fomenté contre lui par sa belle-famille

Maurice Bongog et Lucie Zobo

Maurice, l’homme dont le mariage a été annulé pour désaccord sur le régime matrimonial et qui ensuite a invité une autre femme à la soirée nuptiale dit avoir agi sous la colère.

Une actualité digne d’un scénario sorti tout droit d’une série novelas.

Les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux depuis samedi mettent en scène un couple prêt à se passer la bague au doigt, mais, qui voit son mariage annulé à cause d’une mésentente sur le choix du régime matrimonial. Tandis que l’homme choisit la polygamie, la dame, elle, opte pour la monogamie.

Maurice Bongog et Lucie Zobo sont donc repartis sous le regard stupéfait de leurs familles et invités. Le comble étant l’exhibition d’une autre femme lors de la soirée nuptiale.

Aujourd’hui encore, le personnel de la mairie n’arrive pas à comprendre ce qui s’est passé. « Je ne comprends vraiment pas, ces gens sont venus déposer leur dossier de mariage ici sans problème » nous confie un agent de la mairie proche du dossier.

Maurice et Lucie ont satisfait à toutes les procédures qui précèdent la célébration d’un mariage civil et, jusque-là, rien ne laissait présager un tel scénario. « Je vous dis que leur dossier était complet. Ces gens voulaient se marier, nous n’avons reçu aucune opposition, en plus, il nous avait confié s’être entendu sur le régime matrimonial avant le dépôt du dossier » ajoute le même agent.

Que s’est-il donc passé ?

« À mon avis, les familles se sont mêlées de cette affaire » nous lance Alain, un membre du cortège nuptial qui accompagnait Maurice. « Comment expliquez-vous que quelqu’un investisse autant d’argent pour un mariage alors qu’il n’a pas l’intention de se marier » lâche-t-il pensif en guise d’argument.

La thèse du tribalisme

Alors que plusieurs thèses s’affrontent sur les réseaux sociaux, nous avons approché Maurice Bongog l’auteur du mariage avorté. « Ce que les médias et les réseaux sociaux racontent est faux » introduit-il les yeux rougis par le choc encore récent. « Ma femme a cherché à m’humilier, nous savions tous les deux que j’allais choisir la polygamie…sa famille ne m’a jamais aimé » tranche-t-il.

Maurice nous raconte que Lucie et lui sont en couple depuis l’âge de 18 ans. Ils se sont connus en classe de première et ses origines Bassa ont toujours dérangé la famille de Lucie qui est Ewondo. « Je vous dis que ces gens ne m’ont jamais aimé…c’est un problème qui date depuis de longues années… l’organisation de mon mariage m’a coûté plus de 11 millions de FCFA. Ce matin (Lundi) encore sa famille est venue récupérer le reste de la dot alors que leur fille a refusé de se marier. Ma famille et moi avons même encore négocié pour que Lucie reviennent à de meilleurs sentiments…c’est la sorcellerie, ils ont voulu m’humilier » conclut-il avec un calme qui cache mal son désarroi.

Désaccord à la mairie : La main d’une autre femme ?

Plusieurs témoins affirment que Maurice avait invité sa maîtresse de longue date à la cérémonie de célébration de son mariage. L’argument légalement improbable soutenu par ces adeptes de la théorie du complot est que cette dernière devait prendre la place de Lucie immédiatement après le refus de célébration.

Des vidéos circulant sur internet où l’on voit Maurice embrassant la dame en question lors d’une soirée dansante semblent donner du crédit à cette théorie mais Maurice soutient mordicus qu’il n’en est rien. » C’est n’importe quoi, j’étais en colère, nous avions plus de 400 invités et plusieurs millions de dépenses pour cette soirée, je devais laisser ? « . Tels sont ses propos quand nous lui parlons de ce qui se dit sur internet à ce propos.

Pour Maurice Bangog, il s’est s’agit d’un complot fomenté contre lui par sa belle-famille.

Approchée pour donner sa version des faits, Lucie Zobo n’a pas souhaité s’exprimer, même si l’une de ses sœurs conteste les arguments de Maurice.

John Matou, griote.tv

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *