lutte contre le choléra au Cameroun

Manquements flagrants dans la lutte contre le choléra au Cameroun

Société

Le Cameroun, un pays riche de par sa diversité culturelle et ses ressources naturelles, se retrouve malheureusement au centre d’une crise sanitaire majeure. Si le pays est connu pour ses beautés naturelles, la réalité du terrain en matière de santé publique est alarmante.

Des mesures réactives plutôt que proactives

L’annonce récente d’une campagne de vaccination réactive contre le choléra, prévue dans la région du Centre du 16 au 20 Août 2023, est une preuve supplémentaire de l’inaction prolongée du Ministère de la Santé. Alors que le choléra fait des ravages depuis des mois, pourquoi une telle campagne n’a-t-elle pas été initiée plus tôt? Et pourquoi se concentrer uniquement sur la région du Centre? Les citoyens du Cameroun méritent des réponses.

Une confiance érodée envers le Ministère de la Santé

La propagation rapide de la maladie a mis en lumière les insuffisances criantes du Ministère de la Santé Publique. Si les partenaires techniques et financiers viennent en aide, le ministère semble courir après la maladie plutôt que de la prévenir. L’initiative de vaccination en porte-à-porte est certes louable, mais elle arrive bien tardivement. De plus, pourquoi se limiter à des zones spécifiques, laissant d’autres régions à la merci de la maladie?

L’urgence de repenser la stratégie nationale

Si la vaccination reste l’un des moyens les plus efficaces pour protéger les populations, ce n’est pas la panacée. Le Cameroun doit investir massivement dans la sensibilisation, l’hygiène, et l’assainissement. Les campagnes de vaccination doivent être associées à une éducation sanitaire massive pour être vraiment efficaces.

Une invitation à un dialogue constructif

Ce n’est pas une simple critique, c’est un cri du cœur, un appel à l’action. Nous invitons les responsables du Ministère de la Santé à dialoguer pour discuter des moyens de surmonter ces défis. Le Cameroun mérite mieux, et nous sommes convaincus que, main dans la main, nous pouvons renverser la tendance.

Le choléra n’est pas une fatalité, c’est le fruit de manquements majeurs. Alors que le Cameroun est confronté à cette crise, la réaction du Ministère de la Santé Publique est scrutée de près. Espérons que cette crise soit le catalyseur d’un changement durable pour la santé publique au Cameroun.

Aimé Tchinda, 237online.com

Tagged

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *