Mancho Bibixy

Mancho Bibixy : Itinéraire d’un héros

Société

D’après la Stratégie nationale de développement 2020-2030 du Cameroun, la région du Nord-Ouest est en 3e position des plus défavorisées du pays avec un taux de pauvreté de 55,3 %, derrière l’Extrême-Nord (74,3 %) et le Nord (67,9 %). Le chef-lieu de cette région est Bamenda, ou Abakwa, comme l’appellent affectueusement ses enfants, une ville qui s’étend dans une vallée encaissée, protégée par les pentes verdoyantes des hauts plateaux et du rocher sacré. Bamenda est composée de trois communes d’arrondissement, dont Bamenda I qui comprend Mankon où est né Mancho Tse le 18 août 1984. Avant d’être démantelé et transformé au fil des ans en quartier, Mankon est un puissant royaume, organisé sous la forme de confédération, et dont le haut fait d’armes est la résistance farouche contre la pénétration coloniale allemande.

La tradition résistante des Mankon

La confédération Mankon appartient à l’aire bamiléké localisée dans l’ouest du Cameroun. Elle est établie vers 1800 par le regroupement de 6 royaumes Ngemba dont Mankon, Mbatu, Chomba, Nsongwa, Mundum, Ndzong, Bafut et d’un royaume Mbu à savoir Mambu. Le but de cette confédération est défensif. Elle vise à réfréner l’expansionnisme du royaume Chamba. Depuis le 16e siècle, l’espace bamiléké est en proie à des tensions dues à la pression démographique sur le territoire qui pousse à la recherche de nouvelles terres cultivables pour nourrir la population. Cela occasionne des guerres de conquête à l’image de celles entamées par les Bamum. La contrepartie étant le déploiement de stratégies défensives telles que la castramétation. Les frontières sont marquées par des fossés pouvant atteindre six mètres de profondeur à l’exemple de Bagangté. Les confrontations militaires successives préparent la confédération Mankon à freiner la pénétration allemande. En s’alliant à Bafut, elle s’oppose à 3 reprises à l’armée allemande conduite par Eugen Zintgraff de 1891 à 1895, 4 ans d’une résistance brillamment organisée par Fo Angwafo II, passé à la postérité comme un habile diplomate, un grand stratège de la trempe de Samori Touré.

Malgré la défaite, la confédération de Mankon occupe une position privilégiée dans l’architecture du pouvoir, une place qu’elle préserve encore de nos jours, si on se souvient que Fo Angwafo III est, jusqu’à sa disparition en 2022, le premier vice-président du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), le parti-état créé à Bamenda en 1985. Toutefois, en raison justement de son passé résistant, Bamenda continue de susciter peur et angoisse aux gouvernements camerounais successifs. Abakwa est perçue comme contestatrice de l’ordre établi, à cause de son combat pour la restauration du fédéralisme, un projet politique porté par le Social Democratic Front (SDF) dont le leader Ni John Fru Ndi sort vainqueur de la présidentielle de 1992. C’est dans cette même ville de Bamenda que se tient la marche historique du 26 mai 1990 qui contraint la tyrannie de Yaoundé à opérer de toute urgence un ravalement de façade en promulguant des lois dites d’ouverture démocratique. C’est dans le territoire de cette ancienne confédération que grandit Mancho. Il est pétri de son rayonnement d’antan, qui contraste avec la pauvreté ambiante. Celle-ci est d’ailleurs à la base de son engagement social puis politique.

Le règne de la pauvreté

La pauvreté est l’absence ou la rareté de ressources pour mener une existence digne. Le pauvre vit dans un état permanent de manque qui occasionne l’angoisse, l’anxiété, le stress, la maladie. Sans compter la convoitise vis-à-vis des maigres possessions de son voisin. Être pauvre c’est être vulnérable. La maison où l’on rentre dormir tous les soirs ne protège pas véritablement son corps des éléments : sa toiture fuit lorsqu’il pleut ; elle peut être inondée, voire balayée par les eaux en cas d’orage. Les médicaments que l’on prend dans l’espoir de guérir sont issus de la médecine traditionnelle investie par de nombreux charlatans qui y trouvent un moyen de s’assurer des revenus confortables devant l’ignorance et la crédulité des gens. Sinon, ils proviennent de la masse phénoménale de contrefaçons qui traversent les frontières terrestres et maritimes avec la complicité des douaniers, et sont vendus à chaque coin de rue.

Quant à la nourriture, lorsqu’on peut s’offrir un repas par jour, mieux vaut ne pas être très regardant sur la qualité de celui-ci. Forcément, cela se ressent sur la santé du pauvre qui meurt tôt, laissant une nombreuse progéniture en bas âge. C’est le cas du père de Mancho qui décède en octobre 2013. Mancho doit assumer le rôle de chef de famille, lui qui est l’aîné. Il arrête ses études d’ingénierie pétrolière au Gulf Field Institute à Limbé pour donner un avenir à ses frères et sœurs. Cela passe par d’énormes sacrifices comme de ne manger qu’un seul repas par jour afin que chacun ait quelque chose pour se sustenter, économiser sur la facture d’eau en privilégiant celle de pluie pour les usages courants, et réduire les dépenses d’électricité en se privant du confort moderne qu’offre un frigidaire, un micro-ondes. Enfin, il faut renoncer à la cuisinière à gaz au profit du four à charbon de bois.
Le dénuement soulève des questions existentielles. Pourquoi est-on pauvre ? Pourquoi malgré tous ses efforts et toutes ses prières il est quasi impossible de s’en sortir ? Spontanément, on se flagelle. On est pauvre parce qu’on est né dans une famille pauvre. C’est un héritage qui se transmet aux générations suivantes sans leur consentement. Une sorte de fatalité dont on ne se libère que par la mort. L’individu est pris au piège des croyances, notamment celles qui associent l’abondance à un pacte conclu avec des forces obscures, voire démoniaques. Oui, les quelques riches que l’on croise dans leurs grosses voitures aux vitres teintées sont sans foi ni loi ; ils ne connaissent pas la morale, ils volent, violent, tuent pour de l’argent. La belle excuse. Qui permet d’accepter son dénuement et d’y trouver un certain soulagement, puisque l’on garde, contrairement à ces autres, un cœur humain dans sa poitrine. Mais, Mancho ne sombre pas dans ce piège. Au contraire, il s’interroge sur son environnement en s’appuyant sur l’histoire et la politique.

Il a l’intuition que la pauvreté n’est pas causée par ceux qui la subissent, mais qu’elle est l’aboutissement d’un processus de captation des richesses. Il découvre que de 1954 à 1961, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest composent l’état du Southern Cameroons qui forme en 1961 une fédération avec le Cameroun oriental. Surtout, il réalise que la principale ressource économique du pays à savoir le pétrole se trouve sur le territoire de l’ancien Southern Cameroons. Il se pose l’inévitable question : comment les gens peuvent-ils être démunis alors que leur sous-sol est riche ? Il met en évidence cette injustice maintenue par de basses manœuvres visant à démanteler les institutions du Southern Cameroons et à le diviser en deux blocs irréconciliables : le bloc bamiléké (Nord-Ouest) et le bloc sawa (Sud-Ouest) où le taux de pauvreté, toujours selon la Stratégie nationale de développement 2020-2030, est seulement de 30 %. C’est désormais le nouveau combat de Mancho, qui est journaliste à Abakwa FM et enseignant-assistant d’histoire dans des écoles privées.

Dénoncer l’injustice

Mancho anime une émission populaire intitulée « The Comedy Show » sur Abakwa FM. À travers ce média, il documente les violations des droits de la personne dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays, et il dénonce la marginalisation sociale et économique des ressortissants de l’ancien état du Southern Cameroons qui sont considérés et traités comme des citoyens de seconde zone. L’image qui traduit le mieux cet état de fait est celle du morceau de sucre dans le seau d’eau. Elle est rapportée par le député SDF de Bui, Joseph Wirba, à la suite d’un entretien avec Amadou Ali, alors ministre de la Justice, à savoir que le Southern Cameroons est un morceau de sucre jeté dans le seau d’eau que représente le Cameroun Oriental (francophone). En d’autres termes, la vocation du Southern Cameroons (aussi Cameroun Occidental) est d’être purement et simplement absorbé par la majorité francophone qui constitue environ 80 % de la population. Cette théorie assimilationniste, validée par Paul Biya lui-même au micro de Mo Ibrahim en novembre 2019 au cours du second sommet pour la paix de Paris, est à la base de l’argumentaire de génocide évoqué notamment par les indépendantistes. Les droits des anglophones sont niés pour que leur or noir soit exploité. Cette ressource stratégique reste longtemps taboue sous le régime Ahidjo. En parler peut conduire à la prison voire à la mort. Sa gestion est confiée à la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) directement rattachée à la présidence de la République.

Malgré la pression du Fonds Monétaire International (FMI), seuls 46 % des revenus pétroliers sont transférés dans les comptes publics entre 1977 et 2006. En d’autres termes, les sommes générées par l’or noir sont laissées à l’usage du chef de l’État, ce qui devrait alerter tous les élus de la nation. Les différentes questions soulevées par Mancho dans « The Comedy Show » trouvent ainsi leurs évidentes réponses.
Pour le natif de Mankon, la dénonciation de l’injustice est une étape préparatoire de l’action qui ne peut être que politique. Les deux seules possibilités sont le fédéralisme ou l’indépendance, deux voies représentées historiquement par le SDF et le Southern Cameroons National Council (SCNC). Le premier choisit les urnes pour atteindre son objectif, tandis que le second opte pour la contestation auprès des instances internationales. Pour Mancho, l’enjeu de la bataille est clair : si le gouvernement camerounais ne consent pas à un retour au fédéralisme, alors l’indépendance doit être envisagée. En tous les cas, la décentralisation introduite dans la constitution de 1996 n’est pas une réponse au problème, puisqu’elle consacre la négation de l’ancien état du Southern Cameroons. C’est dans le but de provoquer ce changement salutaire que Mancho rejoint le Liberation Movement for Southern Cameroons (LMSC) qui lance la coffin revolution, un soulèvement pacifique qui s’articule autour la désobéissance civile inspirée du mouvement des droits civiques aux États-Unis.

Coffin revolution

Le 21 novembre 2016, les rues de Bamenda connaissent une agitation peu commune. Un homme se tient debout dans un cercueil blanc posé sur le toit d’une voiture à l’arrêt et harangue la foule de curieux : « Nous sommes déjà morts entre les mains de la tyrannie. Il n’y a plus de raison d’avoir peur. Même de la mort. » Il entre dans l’imaginaire collectif comme le sans-peur, rayonnant de vie, qui appelle les vivants pourtant morts à se réveiller. Il est l’un des leaders de la coffin revolution, ce mouvement qui dénonce les discriminations dont sont victimes les anglophones et se donne pour objectif de changer l’ordre institutionnel. Beaucoup de contrevérités ont été dites et écrites sur lui. Cependant, certains motifs auraient pu retenir l’attention des observateurs, même les plus avisés. Tenez, il a par exemple condamné le déferlement des entrepreneurs chinois, qui réalisent de juteuses affaires sans payer de contrepartie fiscale aux collectivités locales. Cela aurait pu constituer une plate-forme commune de contestation avec les francophones qui eux aussi se plaignent de la mainmise progressive des Chinois sur tous les secteurs de l’économie, y compris le commerce de détail, considéré jusqu’alors comme leur chasse gardée. Mais, on ne peut pas refaire l’histoire : les narratifs ont eu raison des faits. Laissons donc de côté les discours de haine qui ont ciblé spécifiquement les ressortissants de l’ancien Southern Cameroons, pour nous arrêter sur le cercueil, qui donne son nom, coffin, aux premiers soubresauts de ce qui va se transformer en une guerre civile.

Le cercueil évoque la mort, l’univers des morts. En général, c’est un objet à usage unique, fabriqué par les vivants pour accueillir la dépouille mortuaire. C’est le véhicule dans lequel il quitte sa vie actuelle pour la nouvelle qui commence à quelques mètres sous terre. Dans un cimetière. Au milieu de ceux de son clan. En effet, un défunt est placé dans un cercueil puis inhumé dans une fosse que l’on appelle sa dernière demeure. Sa maison pour l’éternité. L’éternité ici étant la durée du souvenir. Il est un élément incontournable de rituel mortuaire. Il est inconcevable qu’il soit utilisé au-delà de ce cadre strict et extrêmement codifié. À moins que l’on veuille choquer une audience comme le chanteur Petit Pays ou certains pasteurs des églises dites charismatiques. Une personne donnée pour morte est présentée devant une assemblée, couchée dans son cercueil, les yeux clos, le corps immobile, la respiration visiblement suspendue. La mort est attestée par des témoins, qui vont parfois raconter comment elle est survenue. Après des prières et autres incantations de l’officiant, le défunt revient à la vie, pour la plus grande joie de la famille et l’émerveillement des fidèles. Ce rituel a une fonction précise : démontrer l’étendue des pouvoirs du pasteur et donc susciter l’adhésion de nouveaux membres ou renforcer la conviction des anciens. Il s’inspire de la résurrection de Lazare par Emmanuel ou Jésus, le fils de Joseph le charpentier et de Marie, prouvant ainsi sa divine élection.

Cet épisode saisissant du récit biblique a certainement frappé Mancho qui est un chrétien de la congrégation Azire rattachée à la Presbyterian Church in Cameroon, PCC. La résurrection qu’il exalte en se mettant en scène dans un cercueil est bien celle du Southern Cameroons. Son approche est radicale et donc positive, en ce sens qu’elle célèbre la vie, annonce l’érection de l’homme courageux, celui qui ne craint pas de mourir pour la justice, celui qui d’ailleurs, pour reconquérir sa liberté et celle de son peuple, exerce sa faculté de questionner l’existant, ne le considère plus comme allant de soi. La résurrection chez Mancho est l’avènement d’un homme nouveau. Le caractère absolument généreux de sa démarche est qu’il donne l’exemple, il est l’éclaireur qui, le flambeau à la main, écarte les buissons couchés dans la nuit du chemin. Il montre la voie afin que d’autres puissent aussi l’arpenter et renaître dans la parole, la parole libérée, la parole libre, celle-là qui transforme le réel. La coffin revolution a enclenché un processus qui débouchera sur la guerre civile en cours dans les deux régions anglophones du Cameroun (l’ancien British Southern Cameroons). Par la suite, Mancho Bibixy est arrêté, jugé pour « terrorisme, hostilité contre la patrie, sécession, révolution et insurrection ». Il est condamné à 15 ans d’emprisonnement ferme et incarcéré au pénitencier de Kondengui à Yaoundé.

La prison

Kondengui est la métonymie du Cameroun, c’est-à-dire une prison. Oui, le Cameroun est une prison et les Camerounais sont des prisonniers, même s’ils ne pressentent pas les murs autour d’eux ou les chaînes à leurs pieds. C’est à partir de Kondengui que l’on peut comprendre la société camerounaise et toucher du doigt son caractère répressif déjà prégnant avant le déclenchement de la coffin révolution et les milliers d’arrestations qui s’en sont suivies, avec de très nombreux cas qui relèvent purement et simplement de l’arbitraire. Tenez, 62 % des personnes incarcérées sont en détention préventive, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas encore été jugés et sont donc toujours présumés innocents. Ce chiffre témoigne d’une pratique très bien connue des Camerounais qu’ils appellent le siscia, à savoir l’intimidation. Le moyen par lequel les possédants écartent tous ceux qui font obstacle à leur insatiable gloutonnerie.

Celui qui va à Kondengui n’est pas sensé en ressortir comme l’atteste Pierre Owono Mbondo alias Leppé qui est condamné à 4 ans d’emprisonnement en 1969 et passe 33 ans dans les geôles parce que son dossier se serait perdu dans les méandres de la justice… En fait, il y est envoyé pour mourir. Depuis sa création, ce pénitencier est surpeuplé. Les détenus sont parqués dans des conditions d’hygiène exécrables qui réduisent considérablement leur espérance de vie. Sans l’assistance de leur famille ou de leurs amis qui leur apportent régulièrement des repas ainsi que des médicaments, ils deviennent les esclaves de ceux qui les nourrissent et les protègent. Cette condition indigne, Mancho l’a évitée grâce au soutien de la diaspora aux États-Unis et en Grande Bretagne, qui assure l’entretien des prisonniers de conscience. Quant à sa détention, elle est jugée arbitraire par le conseil des droits de l’homme, qui demande en 2019 au gouvernement camerounais de le libérer immédiatement et de l’indemniser. Cette demande est restée lettre morte, ce qui confirme la volonté des autorités de résoudre le problème anglophone par la voie des armes, une option qui aggrave la situation.

Conclusion

Dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des milliers de jeunes ont pris les armes pour répondre à la brutalité du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR). Tous les jours, des civils et des combattants tombent sous les balles ennemies. On ne compte plus les morts : on les enterre seulement et on prie pour le repos de leur âme. Les négociations entamées en Suisse et au Canada entre les différents protagonistes se sont soldées par un échec, confirmant l’option militaire du gouvernement qui veut en faire un exemple dissuasif pour le reste de la population. Car, il est question de briser sur une voire deux générations l’élan salutaire qui a fait entrer Mancho dans le cercle restreint des héros. Mais, la soif de liberté d’un peuple peut-elle être éradiquée par la violence barbare ?

Correspondance de Timba Bema pour 237online.com

Documentation

  1. Gabsa W. Nyongbet & Suh I Fru Norbert, (2017), “Traditional Rulers and the Art of War in Traditional Societies on the Eve of World War one (WWI): Case Study of FON Angwafo II of Mankon 1866–1920”, The International Journal of Humanities & Social Studies (ISSN 2321–9203)
  2. Solomon Amabo, “Profiling S. Cameroonians in Y’dé Prisons: Detainee 0001, MANCHO BIBIXY, the “Coffin” Revolutionary,”
    https://www.bareta.news/much-know-mancho-bibixy-solomon-amabo-publication/
  3. Patrice Nganang, « Mancho Bibixy, visage de la « coffin revolution »
    https://www.jeuneafrique.com/499512/politique/cameroun-carnet-de-route-de-lecrivain-patrice-nganang-en-zone-dite-anglophone/
  4. Page Facebook de Mancho Bibixy
    https://www.facebook.com/jack.bauer2017
  5. Discours à l’Assemblée nationale de Joseph WIRBA, député de BUI, https://youtu.be/POBa526v-6A?si=j5GXpVrhXJ9q08A4
  6. Conseil des droits de l’homme (OHCHR), Avis adoptés par le Groupe de travail sur la détention arbitraire à sa quatre-vingt-cinquième session (12-16 août 2019)
    https://www.ohchr.org/Documents/Issues/Detention/Opinions/Session85/A_HRC_WGAD_2019_46.pdf
  7. Thierno Bah, “Frontières, guerre et paix dans l’Afrique précoloniale : l’exemple des chefferies Bamiléké et du royaume Bamum dans l’Ouest-Cameroun,” in Les frontières en Afrique du XIIe au XXe siècle (PP 145-158), UNESCO, 1999
  8. Peter W. Vakunta, Nouvelles du Cameroun, Miniatures, Magellan, 2011
  9. Fanny Pingeaud, Au Cameroun de Paul Biya, Khartala, 2011
  10. Luke Ntse Musongong, The Rise and Fall of the Mankon Confederacy, ‎ LAP LAMBERT Academic Publishing (September 22, 2017)
  11. Noël Lavallière Betga-Djenkwe, “Les techniques de défense des chefferies bamiléké de l’Ouest-Cameroun, du XVIe au début du XXe siècle,” e-Phaïstos [En ligne], VI-2 2017|2018
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