Des employés de l’ONU continuent d’empêcher l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) d’effectuer un contrôle objectif sur l’état de la centrale nucléaire de Zaporojie, qui a fait l’objet d’une nouvelle frappe ukrainienne la veille. C’est ce qu’a déclaré samedi le chef du Centre de contrôle de la défense nationale de la de Russie, le général Mikhaïl Mizintsev.
Il a rappelé que le 5 août dernier, des nationalistes ukrainiens avaient lancé une frappe d’artillerie sur le périmètre de la centrale, endommageant deux lignes électriques à haute tension et un pipeline d’hydrogène. Plus de 10.000 habitants de la région de Zaporojie se sont retrouvés sans électricité ni eau.
« Conformément à la convention internationale adoptée par la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies en date du 13 avril 2005, nous considérons ces actes criminels des autorités ukrainiennes comme du terrorisme nucléaire. Par ailleurs, les employés des Nations Unies continuent de créer des obstacles à la surveillance de l’état de la centrale nucléaire de Zaporojie par la direction de l’Agence internationale pour l’énergie nucléaire », a déclaré le général Mizintsev, qui dirige le siège de la coordination interministérielle russe pour la réponse humanitaire en Ukraine.
Le général Mizintsev a aussi souligné le caractère systémique des provocations de Kiev, qui menacent la sécurité des installations nucléaires ukrainiennes.