Patrice Kayo

Littérature : Un concours international Patrice Kayo lancé

Société

L’Association des promoteurs du livre (Apil) en partenariat avec les éditions Luppepo annonce le lancement des prix internationaux en son honneur.

L’artiste meurt mais ses réalisations demeurent. Patrice Kayo est certes mort mais ses œuvres subsistent et continuent d’inspirer plus d’un. Pour rendre un vibrant hommage à ce grand homme des lettres, l’Association des promoteurs du livre (Apil) et les éditions Lupeppo ont initié deux prix internationaux au nom de Patrice Kayo. Il s’agit du prix international de la poésie Patrice Kayo et du prix international Patrice Kayo. Le concours de poésie et du roman est ouvert aux auteurs amateurs âgés entre 18 et 40 ans. Ils pourront être reconnus et édités.

Il sera question de dénicher les talents qui se démarqueront par leur capacité à être de bons auteurs pour en faire des auteurs accomplis. « Nous espérerons vraiment que des Patrice Kayo naîtront via ce concours. Des grands écrivains comme lui et pourquoi pas des plus grands. En plus des nombreux lots et privilèges qui seront assignés aux gagnants de ces deux prix, un atelier sera mis sur pied pour davantage coacher ceux qui y ont participé », souhaite le président de l’Apil, Matchadje Yogolipaka. L’évaluation des candidats sera fonction de leur originalité et de leur capacité à traiter des sujets défendus par le regretté mémoire dans ses œuvres littéraires. Aucun thème ne sera imposé aux candidats néanmoins ils devront être aptes à produire un recueil de 40 à 50 poèmes s’agissant de la poésie ou un roman de 60 à 80 pages en langue française. Le candidat ne peut soumettre qu’une seule œuvre dans l’un des deux genres.

.L’Apil et les éditions Lupeppo comptent bien continuer le travail abattu par leur prédécesseur Patrice Kayo. Elles veulent contribuer de manière significative à la mise en valeur de la littérature camerounaise au-delà des frontières, à l’image de l’écrivain. « Nous voulons à travers ce prix porter davantage la voix de Patrice Kayo, rendre hommage à ce grand homme de la littérature camerounaise qui pendant sa longue vie a contribué à donner à la littérature camerounaise une dimension panafricaine et même internationale », affirme le président de l’Apil. Une initiative que loue le ministère des Arts et de la Culture (Minac). Le représentant du ministre, le Dr Manga, a affirmé : « Un peuple sans littérature est un peuple sans fond de pensée. S’il n’y’a pas de fond de pensée, il n’y’ a pas de développement».

Hilary Sipouo / 237online.com

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