L’interdiction du transport de pétrole russe ne figure plus dans le sixième train de sanctions de l’Union européenne contre la Russie. C’est ce qu’a annoncé mardi l’agence DPA de sources diplomatiques européennes.
Selon la publication, la décision d’inclure cette mesure dans le train de sanctions nécessite une coordination plus poussée au niveau international, y compris un accord au sein du G7. La Grèce, Chypre et Malte, entre autres, s’opposeraient à la mesure de peur qu’elle ne désavantage unilatéralement leurs compagnies maritimes.
Cependant, selon des diplomates, l’interdiction faite aux entreprises européennes d’assurer les navires transportant du pétrole russe fait toujours partie des sanctions envisagées contre la Russie. Et cette disposition peut entraver l’acheminement du pétrole russe vers d’autres pays.
Les représentants des pays de l’UE ont évoqué le 4 et le 5 mai les propositions de la Commission européenne sur le sixième paquet de sanctions mais n’ont pas réussi à arriver à un consensus. Comme l’a indiqué Reuters le 4 mai, la Commission européenne a proposé de remettre à trois mois l’embargo sur le pétrole russe et d’aider les pays les plus vulnérables à développer des infrastructures pétrolières afin qu’ils puissent remplacer le pétrole russe par d’autres sources énergétiques. Selon différents médias, des délais sur l’introduction de l’embargo peuvent être accordés à la Hongrie, la Slovaquie, la République tchèque et la Bulgarie.