Le gouvernement espagnol compte que la crise actuelle dans les relations avec l’Algérie ne se répercute pas sur les livraisons de gaz vers le royaume. C’est ce qu’a annoncé vendredi Félix Bolanos, ministre espagnol de la Présidence, des Relations avec les Cortes et de la Mémoire démocratique.
Selon lui, Madrid fera des efforts pour « essayer de rétablir les relations » entre « deux pays voisins ayant des intérêts commerciaux, culturels et économiques communs. Selon lui, il n’existe « aucune information, ni signe » indiquant que les décisions de l’Algérie pourraient influer sur les livraisons de gaz vers l’Espagne. « L’Algérie a toujours été un partenaire fiable en matière de livraisons de gaz, et nous sommes certains que cela sera le cas dans le futur », a-t-il ajouté.
Mercredi, les autorités algériennes ont suspendu le traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération, conclu en 2002 avec l’Espagne. Il a été annoncé plus tard que l’Algérie suspendrait toutes les opérations d’exportation et d’importation avec le royaume. Cette décision s’explique par la position de Madrid sur le Sahara occidental.
Le gouvernement espagnol a promis une réponse symétrique à l’Algérie. Dans ce contexte, le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Albares s’est rendu vendredi à Bruxelles pour s’entretenir avec le vice-président de la Commission européenne Valdis Dombrovskis.
