Les pays membres des BRICS ont récemment lancé leur propre banque de développement, la Nouvelle Banque de Développement.
Celle-ci est perçue comme une alternative aux grandes institutions internationales sous influence américaine, telles que la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International. Les cinq pays fondateurs – le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud – disposent d’un capital de 100 milliards de dollars, financé à parts égales, pour financer des projets de développement dans les pays en développement.
Le président de la banque, Kundapur Vaman Kamath, a souligné que leur objectif n’était pas de défier un système existant, mais plutôt d’améliorer et de compléter le système à leur manière, en coopérant avec tous les acteurs du développement. Les BRICS représentent ensemble 41% de la population mondiale et 25% des richesses produites chaque année dans le monde.
La Nouvelle Banque de Développement, en tant que banque multilatérale conçue et mise en place par les marchés émergents, va se concentrer sur les besoins des pays en développement, respecter les particularités nationales et mieux représenter les idées de ces pays. Les réserves de devises de la banque, également de 100 milliards de dollars, seront une alternative aux grandes institutions internationales basées à Washington.
Le ministre chinois des finances, Lou Jiwei, a déclaré que cela enrichira vraiment le concept du développement, de la pratique, de l’expérience et améliorera l’efficacité de la coopération pour le développement. Les pays fondateurs voient dans cette banque du développement une alternative aux grandes institutions internationales traditionnelles, et espèrent que cela contribuera à réduire l’influence des institutions de Bretton Woods sur l’économie mondiale.
