Législative et municipales : Zéphirin Koloko dénonce le dispositif de fraude massive à Bafoussam

Cadres du RDPC à Bafoussam

Jean-Bruno Tagne réagissant à son post sur WhatsApp, le renvoie à son ouvrage, avant de conclut au sujet du double scrutin que « ce sera comme d’habitude ».

’Accordée avec fraude’’ l’ouvrage récemment commis par le talentueux journaliste Jean-Bruno Tagne, revient au-devant de la scène à la faveur du double scrutin législatif et municipal. Et pour cause, le jeune Directeur de Publication du journal l’Avenir, l’un des journaux de l’heure qui a pignon sur rue, choqué par le dispositif de fraude massive qu’il aurait vu à Bafoussam a fait à ce sujet un post dans le forum ‘’Collectif des journaliste’’.

Jean-Bruno Tagne, membre de ce collectif, en réaction, l’a renvoyé à son ouvrage au titre évocateur commis récemment, ‘’Accordé avec fraude’’, avant de conclure en toute évidence que : « ce sera comme d’habitude ». En effet cet ouvrage parle de la fraude électorale depuis l’ère Ahidjo jusqu’à Biya.

La naïveté juvénile de Zéphirin Koloko ne lui avait peut-être pas permis de saisir la pertinence de cet ouvrage, qui au demeurant vaut tout son pesant d’or. Mais mieux vaut tard que jamais. Parfois dit-on dans nos proverbes, ce que l’enfant cherche en montant sur l’arbre, le père le voit étant couché sur son lit.

Pour revenir aux faits voici ce que dit Zéphirin Koloko, après son séjour à Bafoussam, la capitale Régionale de l’Ouest : « Ce que j’ai vu à Bafoussam est inadmissible. On ne peut pas transporter les étudiants de Bamenda pour venir voter à Bafoussam. Comment peut-on voter un député du Nord-ouest à l’ouest notamment à Bafoussam ? Comment Elecam compte gérer tout ça ? Grand déballage à suivre !».

Si l’on prend pour argent comptant cette révélation, on peut tout simplement dire que les habitudes ont la peau dure. Ce ne sera jamais par le bon vouloir des ceux qui tiennent le gouvernail qu’on aura des élections transparentes et équitables. À défaut d’une conscience et d’une culture politique élevé comme dans certains pays, les partis politiques sont en droit et en toute légitimité, d’exiger une commission électorale et un code électoral acceptés par tous. C’est tout au moins le minimum pour limiter la fraude, qui une fois de plus sera décriée après le vote par les partis politiques.

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