Il n’y a toujours pas d’accord pour ouvrir un couloir humanitaire depuis l’usine d’Azot à Severodonetsk en raison du refus de l’Ukraine de cesser le feu, a annoncé samedi l’ambassadeur de la République populaire de Louhansk (RPL) en Russie, Rodion Mirochnik.
« Il n’y a toujours pas d’accord sur l’ouverture d’un couloir humanitaire depuis Azot pour que les civils et les militants déposent les armes. La principale raison est que l’Ukraine refuse de garantir le régime de cessez-le-feu, sans lequel aucune évacuation n’est possible », a-t-il déclaré.
Plus tôt, il a été signalé que le nombre de formations ukrainiennes dans la zone industrielle de Severodonetsk pouvait atteindre 2.500 personnes, dont jusqu’à un quart serait des mercenaires étrangers. Vitali Kisseliov, vice-ministre de l’Intérieur de la RPL, a rapporté que jusqu’à 1.200 civils avaient été pris en otage à Severodonetsk sur le territoire d’Azot.
