La prison centrale de Kondengui à Yaoundé est actuellement sous l’emprise d’une tension palpable. Depuis l’arrivée de sept membres du commando suspecté d’avoir perpétré l’assassinat de Martinez Zogo, le climat au sein de l’établissement est devenu nettement plus menaçant.
« Bâtiment » : La voix du chaos
Parmi les détenus du commando, un individu surnommé « Bâtiment » a attiré l’attention par son comportement agressif et ses paroles déconcertantes. Il a été impliqué dans une série d’incidents violents, dont la bastonnade de trois jeunes délinquants au quartier 3, un acte qu’il a justifié en proférant des menaces sinistres : « Je vous bats, et je vous tue à la Martinez Zogo! Dans la tombe! Vous savez combien de personnes j’ai déjà tué ???!!! ».
Les répercussions de la terreur
Ces propos ont été accueillis avec un mélange de peur et de révulsion par les autres détenus de Kondengui. Le commando ne se contente pas de revendiquer le meurtre de Martinez Zogo, il s’en vante, sans aucun remord apparent. Cette attitude a créé une atmosphère de terreur au sein de la prison, où les détenus craignent désormais pour leur vie.
Un collectif menace l’administration pénitentiaire
Le commando ne semble pas se contenter de semer la terreur parmi les détenus. « Bâtiment » et ses compagnons ont commencé à organiser un collectif d’hommes en uniforme détenus, dans le but d’imposer leur volonté à l’administration de la prison. Leur première action a été de faire libérer un Maréchal de logis chef de sa cellule d’isolement, malgré une violation flagrante de la discipline de la prison.
L’épreuve de la prison de Kondengui
Ces événements soulignent les défis croissants auxquels la prison de Kondengui est confrontée. Alors que la tension monte, les autorités doivent prendre des mesures pour garantir la sécurité de tous les détenus et du personnel.
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