Cette année, on a organisé la tournée de presse et on a visité les sites de projets de la coopération dans plusieurs domaines (santé, agriculture, nutrition, promotion des Pme).
Dans chaque site, j’ai pu entendre la joie des bénéficiaires. Donc, je suis content de nos projets. Je suis fier de la coopération Cameroun-Japon. Comme citoyen japonais, je suis fier que les projets du Japon contribuent effectivement à améliorer la vie au Cameroun. Je veux remercier le gouvernement camerounais et les partenaires concernés pour leur collaboration.
Djibrila, Imam de la mosquée centrale de Boulembe : Le taux de malnutrition a baissé de 90%
Avant ce projet, on avait énormément de problèmes. Les trois problèmes majeurs étaient liés à la santé, l’éducation des enfants et la malnutrition. Mais, avec l’aide du Japon et du Pam, ces problèmes ont considérablement baissé. On a plus les problèmes de nourriture dans ce village. Le Pam nous a beaucoup aidés dans ce sens. Nous avons appris les techniques d’agriculture et comment mieux nous alimenter aussi. Le taux de malnutrition a baissé de 90%. Pour ce qui est de l’éducation, on a aidé beaucoup d’enfants. Grâce aux techniques d’agriculture que nous avons reçues, la production est plus grande. Ce qui permet de nous alimenter et réserver ce qui sera utile pour la scolarité de nos enfants. Nous sommes très satisfaits, très fiers. Nous vivons avec des étrangers qui viennent de la Centrafrique, de Bamenda et de Maroua. Ils représentent 65% et la population locale 35%. Nous travaillons ensemble. Tout se passe très bien.
Romy Ernest Bengono, chef de district de santé de Mbalmayo : Baisser la courbe de la mortalité
Depuis 2019, nous recevons des volontaires japonais issus de la coopération entre le Japon et le Cameroun. Actuellement nous avons une volontaire qui apporte un appui considérable dans le cadre de la santé de la mère et de l’enfant. Elle participe à l’éducation sanitaire des parents ou des gardiens d’enfants lors de la vaccination. En perspective, nous souhaitons beaucoup plus qu’elle fasse des descentes. Nous organisons des équipes de descente dans les aires de santé, parce que, présentement ce sont les trois aires de santé de la zone urbaine qui bénéficient de cette activité. Le district compte 19 aires de santé et 3 sur 19 seulement ne représente pas grand-chose.Nous souhaitons que la volontaire puisse avoir un cahier de charge qui intègre tous les districts de santé notamment les aires rurales. En dehors de cela, nous souhaitons aussi que la volontaire, si possible, puisse avoir une participation active dans des réunions de formation sanitaire. A travers cette coopération, nous osons croire que les chiffres, les performances puissent être accrus dans les jours à venir parce qu’il faut noter, sur le plan national, la mortalité maternelle infantile est très élevée. Donc, nous souhaitons avec ces activités, baisser la courbe.