Le Pr. TANKOU Christopher, enseignant-chercheur à la Faculté d’Agronomie et Sciences Agricoles (FASA) de l’Université de Dschang, a mené des essais concluants sur ses parcelles expérimentales de blé à Melan, dans la commune de Fongo Tongo, département de la Menoua, région de l’Ouest.
Ces résultats prometteurs démontrent que la culture du blé pourrait s’adapter à différentes zones agroécologiques du Cameroun.
La diversité des variétés de blé développées par les chercheurs camerounais
Grâce au travail acharné des chercheurs, la Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation a annoncé qu’il existe désormais une vingtaine de variétés de blé adaptées à la culture dans toutes les régions du Cameroun. Le fait que la culture du blé soit représentée dans chacune des trois zones agroécologiques du Grand Sud, selon le calendrier agricole publié par l’Observatoire National sur les Changements Climatiques, témoigne de cette diversité.
Un rendement potentiellement élevé pour la culture du blé au Cameroun
La culture du blé au Cameroun promet un rendement allant de 2,5 à 4 tonnes à l’hectare en seulement trois mois, à condition de respecter l’itinéraire technique recommandé. Ce potentiel offre des perspectives intéressantes pour le développement de l’agriculture locale et la diversification des productions.
L’impact positif de la culture du blé sur l’économie camerounaise
La réussite de la culture du blé dans différentes régions du Cameroun pourrait avoir un impact significatif sur l’économie nationale. La diversification des cultures permettrait de renforcer la sécurité alimentaire, de créer des emplois et de stimuler l’économie rurale. De plus, la production locale de blé pourrait contribuer à réduire les importations de céréales et ainsi améliorer la balance commerciale du pays.
Une opportunité pour les agriculteurs camerounais
Le développement de variétés de blé adaptées au climat et aux sols camerounais représente une opportunité pour les agriculteurs locaux. En adoptant ces nouvelles variétés, ils pourraient diversifier leurs sources de revenus, améliorer leur résilience face aux changements climatiques et contribuer à la sécurité alimentaire de leur pays.
Les travaux du Pr. TANKOU Christopher et d’autres chercheurs camerounais ouvrent de nouvelles perspectives pour la culture du blé au Cameroun. Grâce à une vingtaine de variétés adaptées aux différentes zones agroécologiques, le pays pourrait bientôt devenir un nouveau grenier à blé, offrant des opportunités économiques et sociales pour les agriculteurs et la population en général.
