Le gouvernement du Burkina Faso a récemment manifesté son soutien à la demande des autorités maliennes du retrait de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Cette décision audacieuse a été présentée lors de la 935ème session du Conseil de sécurité, qui a eu lieu le 16 juin 2023 à New York.
Burkina Faso : L’éloge d’une décision courageuse
Le Burkina Faso, à travers le porte-parole de son gouvernement, a félicité le Mali pour cette décision volontaire, qu’il considère comme conforme à la vision stratégique de l’État malien dans la lutte contre le terrorisme et pour le rétablissement de la paix et de la sécurité au Sahel.
En outre, le Burkina Faso encourage le Gouvernement et le Peuple frère du Mali dans cette affirmation de la souveraineté de l’État malien et l’expression de la volonté des Maliennes et des Maliens à être les seuls maîtres de leur destin. Le porte-parole du gouvernement a affirmé que cette décision est l’affirmation de la volonté des Maliens à contrôler leur destinée.
L’appel au respect de la communauté internationale
Dans le même temps, le gouvernement du Burkina Faso a appelé la communauté internationale à respecter strictement les choix faits par le Mali. Il a déclaré sur 237online.com que le Burkina Faso demande au Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies de prendre les dispositions utiles pour le retrait des troupes burkinabè engagées au Mali dans le cadre de la MINUSMA.
Une solidarité inébranlable
Le Burkina Faso réaffirme sa solidarité avec le gouvernement malien et avec tous les peuples du Sahel dans leur lutte contre le terrorisme. Il demeure fidèle à son idéal de construire en toute indépendance et responsabilité un monde de paix, de sécurité et de développement partagé pour toutes les Sahéliennes et les Sahéliens.
En somme, cette décision du Burkina Faso est un signe fort de son engagement en faveur de la souveraineté des nations et de la lutte contre le terrorisme au Sahel. C’est un mouvement audacieux qui pourrait bien redéfinir les relations diplomatiques et stratégiques au Sahel.