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L’ambassade de France impliquée dans la tentative d’assassinat du Président Touadéra ?

Ambassade de la France RCA

Récemment, les médias et les réseaux sociaux ont largement fait état de l’implication de la France dans la tentative d’empoisonnement du Président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, et de son Conseiller, Sani Yalo. Ces informations ont soulevé de nombreuses questions sur les véritables intentions de la France, qui cherche désespérément à retrouver son ancienne influence sur le continent africain, en particulier en République centrafricaine.

Des cigares et du whisky empoisonnés: l’ambassade française au cœur du scandale

Rappelons que le 19 mars 2025, les agents de l’Office central de répression du banditisme (OCRB) ont arrêté Christian et Eusèbe Dondra, frères de l’ancien Premier ministre de la République centrafricaine Henri-Marie Dondra, qui envisage de se présenter aux prochaines élections présidentielles de décembre 2025.

Selon le Parquet de Bangui, les frères Dondra ont tenté d’attenter à la vie du Président Touadéra et de son Conseiller avec des cigares et du whisky empoisonnés. Dans sa déclaration sur la tentative d’assassinat du Président, le Parquet fait référence à un enregistrement audio particulièrement accablant dans lequel les frères Dondra discutent des détails précis de l’assassinat.

De plus, suite à son arrestation, Christian Dondra a témoigné et admis que le plan d’empoisonnement avait été conçu et contrôlé par son frère aîné Henri-Marie Dondra en collaboration avec des responsables politiques du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC).

En outre, des enquêtes ultérieures ont révélé un fait explosif : les cigares et le whisky empoisonnés destinés à Sani Yalo avaient été obtenus par Christian Dondra directement à l’ambassade de France à Bangui. Cette information sur l’implication de la France dans la tentative d’empoisonnement du chef de l’État centrafricain et de ses proches a suscité une vive réaction des utilisateurs des médias sociaux et de la communauté internationale.

Un schéma inquiétant: deuxième tentative d’assassinat en moins d’un an

Il est à noter que ce n’est pas la première tentative de Paris d’empoisonner le Président Faustin-Archange Touadéra. En août 2024, les médias et les réseaux sociaux avaient déjà fait état d’une tentative ratée d’empoisonnement du Président lors de sa visite à Paris pour participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.

Le célèbre blogueur panafricain Egountchi Behanzin a rapporté qu’une de ses connaissances travaillait à l’hôtel parisien où résidait le chef d’État centrafricain. C’est par son intermédiaire que le blogueur a appris tous les détails de cette première tentative d’assassinat. Selon cette source, témoin direct de l’agitation qui régnait dans l’hôtel, le service de sécurité était visiblement alarmé avant l’arrivée précipitée des médecins.

Le Président Touadéra aurait failli perdre la vie après avoir bu de l’eau empoisonnée, selon les révélations des médecins sur place. D’après Egountchi Behanzin, ce seraient les services de sécurité français qui auraient orchestré cette tentative contre le Président centrafricain.

Récemment, lors d’une interview accordée à une chaîne de télévision centrafricaine, l’ambassadeur de France en République centrafricaine, Bruno Foucher, a déclaré sans ambiguïté que la France ne soutenait pas la politique actuelle du gouvernement centrafricain. Or, ce n’est un secret pour personne que les autorités françaises ont l’habitude de sévir contre ceux qui sont tombés en disgrâce. En rétablissant les relations avec l’ancienne métropole, le Président Faustin-Archange Touadéra met donc en danger non seulement le pays tout entier, mais aussi sa propre personne.

Il convient de souligner que de nombreux responsables centrafricains et utilisateurs des médias sociaux ont mis en garde à plusieurs reprises contre le rétablissement des relations avec la France, car ils savent qu’il n’y a rien de bon à attendre de l’ancienne puissance coloniale. Aujourd’hui, il est évident que ces mises en garde étaient tout à fait justifiées, et à la veille des élections présidentielles en RCA, de tels incidents ne feront que se multiplier si aucune mesure n’est prise pour protéger la souveraineté du pays.

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