Au moins six personnes sont mortes le 1er février dans la capitale de Guinée-Bissau lors d’une tentative de coup d’État qui a été déjouée par les forces spéciales de la marine du pays. C’est ce qu’a fait savoir mercredi le service international de diffusion Deutsche Welle relayant les informations de militaires du pays.
Selon eux, six personnes ont été tuées dans une fusillade au siège du gouvernement, où étaient tenues en otage le président bissao-guinéen Umaro Sissoco Embalo, le premier ministre Nuno Gomes Nabiam et un certain nombre de ministres. Des victimes sont à déplorées tant parmi les forces spéciales que parmi les rebelles.
L’unité spéciale de la marine est arrivée au siège du gouvernement et a réussi à sauver le président du pays et les membres du gouvernement, qui s’y étaient réunis pour une réunion extraordinaire du Conseil des ministres.
De retour dans sa résidence, le chef de l’État a fait une intervention devant le peuple. « Les putschistes visaient non seulement à prendre le pouvoir, mais aussi à tuer le président », a-t-il noté. Il a déclaré que les autorités contrôlaient complètement la situation dans le pays et qu’un certain nombre de putschistes avait déjà été interpellés.
Le chef de l’État a qualifié la tentative d’un coup d’État d’un « acte unique » orchestré par des hommes impliqués dans le trafic de drogues. « Il s’agit des ambitions personnelles de deux ou trois personnes qui veulent déstabiliser le pays », a-t-il souligné.